- RESTAURATION DE MEUBLE -
LETTRE A
ACHARD Pierre
Pierre Achard (1748 - 6 février 1833) - menuisier en sièges. Maître le 3 août 1784 à grenoble. Sa marque a été trouvé sur des sièges de style Louis XVI, Directoire et même Empire.
ADAM
Adam - Menuisier provincial du temps de Louis XVI, n'est connu que par sa marque. Le comte de Salverte a relevé sa marque sur un chaise d'un dessin agréable mais d'une facture assez rustique, en bois naturel, sculpté à décor de rubans tortillés et rais de coeur.
ADELMANN Jean-Christophe Georges
Jean-Christophe Georges Adelmann ( 1723 - 15 novembre 1821) Maître le 20 août 1788. Il s'installa rue de Buci au faubourg Saint-Germain, mais son atelier n'eut pas le temps de prendre de l'importance et sombra sous la Révolution.
AMAND Henri
AMAND Henri
Henri Amand - menuisier en sièges. Maître le 17 novembre 1749. Il fabriqua surtout des sièges de style Louis XV.
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Apres s'être installé rue de Lappe il déménagea son atelier rue de Charenton où sa veuve maintena l'activité de 1757 à 1768. De cet ébéniste on peut surtout citer des sièges Louis XV, aux belles proportions et de bonne facture, des fauteuils de bureaux cannés, des fauteuils à la reine scuptés de cartouches et fleurettes, d'élégants canapés ornés de motifs rocaille. Trés souvent il réunissait les pieds de ses chaises par un croisillon. L'estampille d'Henri Amand est apposé la plupart du temps sur l'un des montants du dossier, derrière le siège.
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ANCELIN Jean-François
Jean-François Ancelin - ébéniste. Paris. Maître le 20 janvier 1779. Il demeura rue de Béthisy, puis rue de la Verrerie. Ancelin travaillait à la fois pour le meuble et le bâtiment.
ANCELLET Denis-Louis
Denis-Louis Ancellet (?-1823), artisan libre - Ébéniste. Paris. Maître le 3 décembre 1766.
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Jusqu'en 1780 son atelier était installé rue de Charenton puis il déménagea rue Saint Nicolas et fut conseiller de la corporation des menuisiers - ébénistes de Paris. Sa production ne fut pas exceptionnelle et il travailla surtout pour divers marchands qui lui achetaient des meubles de qualité courante. En 1791, lorsque Louis XVI fit remettre en état le Château de Saint Cloud pour y recevoir la Cour, il reçût du Garde-Meuble une importante commande d'une soixantaine de pieces. Sa fabrication favorite fut les tables trictrac mais il produisit un grand nombre de meubles, consoles, tables bouillottes, bureaux plats et à cylindre, secrétaires, bibliothèques, dans le style Louis XVI, élaborés en acajou, ornés le plus souvent de baguettes de cuivre. Il ne pratiquait qu'assez rarement la marquetterie. Son estampille fut parfois associée à celle, prestigieuse, d'Adam Weisweiller, ce qui prouverait que les deux ébénistes ont pu travailler ensemble. Denis Louis Ancellet mourut en 1823. Son fils François lui succéda sous l'Empire.
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ANDRISS Sébastien
Sébastien Andriss - Maître le 2 avril 1743 à Strasbourg. Natif de Fribourg-en-Brisgau, il alla travailler à Strasbourg. Au XVIIIe siècle, la fabrication des meubles de luxe était active en Alsace, où les navires hollandais qui remontaient le Rhin pouvaient apporter les bois exotiques.
ANGOT Jacques
ANGOT Jacques
Jacques Angot - ébéniste Paris - Maîtrise le 23 février 1743
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Aprés avoir travaillé rue Saint-Antoine Jacques Angot installa son atelier rue de l'Hôtel-de-Lesdiguiére où on le retrouve encore peu avant la Révolution. Son estampille est retrouvée que rarement sur des meubles. On sait toutefois qu'il excellait dans la marquetterie avec un réel talent.
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ARGUYOT Charles
Charles Arguyot, vers la fin du XVIIIe siècle, se fixa rue Cloche-Perse puis rue Saint-Antoine. Il fabriquait des bonheurs-du-jour, des tables, des guéridons.
ARMAND Henry
Henry Armand (1737-?) Ébéniste. Paris. Maître le 17 septembre 1766.
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Henry Armand s'installa rue de Lappe puis rue de la Roquette où il résida une vingtaine d'années. Le peu d'ouvrages connus marqués à son estampille montre un travail de bonne qualité. On peut mentionner un bureau de dame marquetté de cubes en mosaïque, un trictrac Louis XVI en acajou, ou encore un secrétaire Louis XVI en bois de rose.
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ARMANT Jacques
Jacques Armant (1714- 1784) - maîtrise le 16 juillet 1763.
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Cet artisan naquit en 1714 et obtint sa maîtrise le 16 juillet 1763. Il installa son atelier rue du Faubourg Saint-Antoine dans la cour Saint-Louis, atelier qui fut repris aprés sa mort en 1784, par sa veuve. Il n'aurait produit que "de modestes ouvrages en noyer naturel ou couleur d'acajou".
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ARTZT Jean-André
Jean-André Artzt (1750 - 17 septembre 1816) - Obtenu la maîtrise le 22 Juillet 1785. Il exerça quelques temps rue Saint-Nicolas au faubourg Saint-Antoine. Les ouvrages signés de son estampille sont relativement rares, ils sont de style Louis XV ou Louis XVI.
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Jean-André Artzt, né à Francfort-sur-la-Main, où son père était menuisier, vient à Paris à une date que l'on ignore sous Louis XVI. Il se marie dans cette ville en 1778, avec Marie Hoffmann la fille d'un sculpteur luthérien de Strasbourg dans la chapelle de l'Ambassade de Suède. Lors de son mariage cet ébéniste devait résider depuis peu à Paris, car il signa l'acte en écriture gothique: Johann Andreas Artz.
Ayant obtenu ces lettres de maîtrise le 22 juillet 1785, Artz exerça quelque temps rue Saint-Nicolas au faubourg Saint-Antoine, mais, après la Révolution, il ne paraît plus avoir tenu d'ateleir. On perd sa trace à partir de 1803.
Les ouvrages signés de son estampille sont relativement rares, la plupart de fabrication courante sont souvent plaqués de bois de rose disposé en ailes de papillon dans des filets d'encadrement rectilignes.
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AUBRY Louis
Louis Aubry (1741 - 21 mars 1814) - ébéniste. Maitre le 31 août 1774. Il demeura rue de Grammont jusqu'à la Révolution, et repris ensuite l'ancien atelier de son beau-père, rue Saint-Nicolas. Il a produit des meubles Transition, en particulier des commodes à ressaut et des meubles Louis XVI.
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C’est en tant que gendre du maître ébéniste Claude-Pierre Lebesque, que Louis Aubry obtient ses lettres de maîtrise en 1774. Jusqu'à la Révolution il travaille rue de Grammont puis reprend l’atelier de son beau-père rue Saint-Nicolas. En 1792, il est nommé commissaire civil de la section des Quinze-Vingts. Toutes ses productions, de bonne fabrication, font preuve d’un talent certain. Il montre une grande habilité pour la marqueterie et réalise des meubles de style Transition Louis XV à Louis XVI, en particulier des commodes à ressaut, décorées de motifs géométriques ou de fleurs et de trophées. Ses meubles sont d’une grande sobriété, très bien architecturés.. On mentionne nombre d’ouvrages, notamment en acajou, bois pour lequel il semble avoir une nette préférence : commodes, secrétaires, petits meubles légers comme des petites tables et des pupitres à musique. On peut citer, entre autres, un curieux meuble d’entre-deux , garni de baguettes inspirées de l’antiquité et reposant sur des sphinx en bronze vert, ou encore une petite table ceinturée d’amarante dont le dessus est garni de mosaïques et avec deux pieds de cuivre doré imitant des lyres.
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AUDRY Jacques
Jacques Audry (1743-1784) Menuisier en meubles. Maître le 7 mai 1777.
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Fils d’un artisan du faubourg Saint-Antoine, spécialisé en sièges cannés, Jacques AUDRY reprend, en tant qu’ouvrier libre, l’atelier paternel rue de Lappe, où il restera jusqu'à la fin de sa vie. Malgré un réel talent, sa production fut peu abondante faute de moyens. On peut mentionner des sièges Louis XVI, de forme classique, bien proportionnée, aux sculptures discrètes. On lui doit, entre autres, une bergère exceptionnelle, de style Transition, reposant sur des pieds en console ainsi q’un petit canapé en bois sculpté décoré d’entrelacs. A sa mort, sa veuve continuera quelquefois temps ses activités.
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AVISSE Michels
Michel Avisse, père de Guillaume, il exerça rue de Cléry à "l'image Saint-Joseph', Il livra vers 1740 des fauteuils de toilette pour le château de Choisy.
AVISSE Jean
Jean Avisse (1723-1796) - Ébéniste. Paris. Maître le 10 Novembre 1745. C'est le plus grand du nom par la qualité de sa production.
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Jean Avisse fait partie d'une importante famille de menuisiers en siéges. Aprés avoir été reçu Maître Menuisier en 1745, il s'installe rue de Clery où il acquiert rapidement grâce à la qualité de son travail, une grande notoriété. Il est secondé dans son commerce par son épouse Marie-Anne Gourdin, issue elle aussi d'une célèbre famille de menuisiers. Malgrè les nombreuses commandes passées par une foule de marchands, il fut obligé de déposer son bilan à deux reprises, en 1769 et 1776 mais reprend vite son activité et continue d'exercer, avec le même succès, au 124 rue de Cléry jusqu'en 1796, année de sa mort.
Il exécuta de nombreuses pieces remarquables de style Louis XV et Louis XVI. Grâce aux archives, on sait qu'il utilisait pour les sièges de luxe des sculpteurs de grande réputation tels Pierre Rousseau, Claude Vinache ou encore Nicolas Heurtaut. Ses fauteuis à la Reine, ses larges bergères luxueuses ont des ornements à motifs floraux assez rares mais sont tous sculptés avec raffinement. L'estampille employée par Avisse n'avait ni espacement ni point séparateur entre son prénom et son nom de sorte que ses oeuvres sont souvent attribuées à un certain Lavisse.
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AVISSE Guillaume
Guillaume Avisse (1720-1796) Ébéniste. Maître le 24 décembre 1743. Il marquait ses ouvrages : G. Avísse en grande lettres espacées irrégulièrement.
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Guillaume Avisse : Fils de Michel Avisse, il travaille d’abord avec son père rue de Cléry, à « l’Image Saint-Joseph » puis il décide de s’établir rue Poissonnière pour finir par la rue du faubourg Saint-Denis, où il se trouve encore dans les années 1780.
Guillaume Avisse n’a laissé qu’un petit nombre de sièges sobrement moulurés
Toutefois, son estampille figure sur de très beaux fauteuils Louis XV à la reine, abondamment sculptés. Guillaume Avisse a également réalisé quelques bons sièges de l’époque Transition..
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AVRIL Étienne
Etienne Avril (1748-1791) – ébéniste – maîtrise obtenue le 23 novembre 1774 : Ebéniste sous le règne de Louis XVI, Etienne Avril se caractérise par ses meubles aux panneaux encadrés de baguettes de bronze.
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Appelé Avril l’aîné pour ne pas le confondre avec son frère Pierre, Etienne Avril, ouvre sa boutique principale rue de Charenton, à l’angle de la rue Moreau mais également quelques magasins près de la porte Saint-Antoine. On le sollicite pour de nombreuses commandes, notamment la reine Marie-Antoinette pour son appartement du château de Saint-Cloud.
Au cours de son activité d’ébéniste, Etienne Avril vend « quantité de commodes, consoles, bibliothèques, secrétaires et chiffonniers en acajou et bois des Indes, des tables de nuit,… ». Ses meubles sont le plus souvent en acajou et en satiné. Ils se caractérisent par des lignes rigoureuses et simples et des grandes surfaces unies, typiques du style de Louis XVI. L’œuvre d’Avril se compose également, mais en moins grande quantité, de meubles en placage de citronnier, de bois de rose et de quelques modèles en marqueterie géométrique. Les formes sont nettes, légères, bien proportionnées, les bronzes presque absents, visibles uniquement aux entrées de serrures et parfois sous forme de fines baguettes d’encadrements qui soulignent de l’architecture du meuble. Enfin, bien que moins fréquents, il réalise quelques meubles d’appui et tables tric trac en acajou.
A l’aube de la Révolution, Etienne Avril cède sa boutique de la rue de Charenton pour ne garder que les magasins de la porte Saint-Antoine. Après son décès, plusieurs ventes aux enchères, de plusieurs jours à chaque fois, sont organisées afin de les vider du nombre incalculable de ses marchandises accumulées.
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