- RESTAURATION DE MEUBLE -
LETTRE G
GAILLIARD Antoine
Antoine Gailliard - Menuisier-ébéniste. Paris. reçu maître le 19 septembre 1781. Le garde meuble impérial lui demanda des mobiliers de salon et de salle à manger destinés au service des grands-officier de la couronne. On a relevé son estampille sur des pièces datant de Louis XVI.
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Antoine Gaillard, vu la date tardive de son admission à la maîtrise, n'a fabriqué que des sièges et des lits Louis XVI mais sa production importante est toujours de belle qualité, très soignée, de forme classique, ornée de délicates sculptures d'acanthes et de rosaces. Tous ses meubles ont de très belles proportions et les lignes sont élégantes, légères et d'une grande finesse.
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GALET Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Galet (Mort en novembre 1784) - ébéniste. Paris. Maître le 13 mai 1754. Après avoir habité rue Sainte-Marguerite, il exploita un atelier et un magasin dans la rue du Faubourg-Saint-Antoine. Sa production comporte des meubles Louis XV, Transition ou Louis XVI, de fabrication soignée.
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Jean-Baptiste Galet reçoit ses lettres de maîtrise à Paris en 1754. Après avoir travaillé rue Sainte-Marguerite, il installe son atelier ainsi qu’un magasin de meubles dans la grande rue du Faubourg Saint-Antoine. Il acquiert rapidement une grande notoriété et est mentionné, vers la fin du règne de Louis XV, comme l’un des principaux ébénistes de Paris. Ses oeuvres, de style Louis XV Transition et Louis XVI sont sobres, de qualité souvent modeste mais fabriqués avec soin et même raffinement. Ses meubles sont revêtus de placages en feuilles de bois de violette ou de bois de rose et ornés de marqueteries de fleurs, de motifs géométriques ou de laque de Chine. Il a produit plusieurs secrétaires en pente, des bureaux de dames, des « poudreuses », des tables trictrac, des commodes ...On peut citer notamment une jolie commode galbée de style Louis XV, en noyer, ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs, serrures et poignées en bronze et dessus en marbre, ou encore deux tables trictrac de style Louis XV également, très élégantes, en placage de bois de rose...
Après la mort de sa femme en 1780, Jean-Baptiste Galet cessera ses activités et décédera peu de temps plus tard en 1784.
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GALIOT
Galiot Menuisier-ébéniste à Paris au XVIIe siècle. « En 1685, il reçut 200 l. pour le modèle en bois d'un guéridon qui devait être exécuté en argent.
GALLIGNÉ Pierre-Antoine
Pierre Antoine Galligné (vers 1725- vers 1780) - Ébéniste. reçu maître le 5 octobre 1767.
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Pierre-Antoine Galligné travaillait rue de Charenton depuis une douzaine d'années lorsqu'il fut admis à sa maîtrise en 1767. Sa production de meubles est trés classique , comme le prouve la forme droite ou en tombeau de ses commodes en placage de bois de rose , bois de violette ou d' d'amarante marquettées de fleurs.
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GAMICHON Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Gamichon (Mort en 1832) - ébéniste. Paris. Il n'a exercé que tout à la fin du XVIIIe siècle et dans les premières années du XIXe siècle. On connaît de lui peu de meubles; presque tous sont en acajou, un bel acajou moiré que Gamichon travaillait avec science et conscience.
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Jean-Baptiste Gamichon exerça rue Mauconseil, puis rue de Cléry, depuis 1790 jusqu'en 1805. Il fabriqua des meubles en acajou marqués de deux fers portant l'un Gamichon, l'autre : Paris. Les empreintes de Gamichon sont d'ordinaire séparées l'une de l'autre et placées en pendants, soit sur deux montants du meuble, soit aux deux extrémités d'un tiroir. On connaît de bonnes commodes en acajou faites par ce fabriquant. Le plus grand nombre sont traitées dans le goût du Consulat et de l'Empire.
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GARNIER Pierre
Pierre Garnier (vers 1726-1800) – ébéniste – maîtrise obtenue le 31 décembre 1742 : Pierre Garnier figure parmi les plus grands ébénistes de son siècle. Sa spécificité repose sur sa longue vie au cours de laquelle il réalise une large gamme d’ouvrages, illustrateurs des styles successifs du XVIIIème siècle.
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D’origine parisienne, fils du maître ébéniste François Garnier et de Françoise Courant, Pierre Garnier est admis à la maîtrise en 1742. Membre de la jurande des menuisiers-ébénistes, son père est alors élu à la charge de juré – charge qu’il occupe jusqu’en 1744. Dans la volonté de ne pas suivre son père, Garnier abandonne le Faubourg Saint-Antoine pour la rue Neuve-des-Petits-Champs, près de la place Vendôme. En 1754, il épouse Madeleine-Antoinette Oger, fille d’un marchand-fabricant de galons d’or et d’argent. Ebéniste réputé, sa clientèle se compose sans doute de marchands comme Léonard Boudin mais surtout de grands riches du royaume à qui il livre de nombreuses commandes. Parmi eux, Louis Georges Erasme, maréchal de France, la duchesse de Mazarin ou encore le marquis de Marigny, frère de Madame de Pompadour, se présentent comme les plus réguliers. Document précieux, la correspondance conservée entre les deux hommes, qui découle des nombreuses commandes réalisées pour lui, nous donne l’occasion de mieux saisir les traits de caractère de l’ébéniste, résumés selon la formule consacrée pour définir les nouveaux jurés de la jurande des menuisiers-ébénistes à « probité, conduite et capacité reconnue ».
Si Garnier est moins connu que ses confrères Oeben ou Riesener, il n’en reste pas moins l’un des plus grands promoteurs de même que l’un des plus originales maîtres du style « à la grecque » qui s’insère aujourd’hui plus largement dans le style de Louis XVI. Les premières années de sa carrière sont marquées par le style rocaille alors à la mode. Il réalise déjà des ouvrages de belle qualité tels que des commodes en marqueteries de losanges, en bois de rose et amarante mais aussi des secrétaires et encoignures raffinés marquetés de bois précieux ou ornés de vernis dans le goût de la Chine. La manière de Garnier affiche une prédominance des marqueteries géométriques, de losanges, de croisillons ou encore de placages en feuilles diversement disposés. Ces placages sont parfois compartimentés par des encadrements très sinueux et très entrelacés. Il réalise aussi quelques meubles dans le style Transition ; mais c’est tout de même avec l’arrivée du néoclassicisme que Garnier réalise la plus grande et la plus significative partie de sa carrière, période au cours de laquelle il affirme sa manière et élabore des œuvres très typées. Ces meubles caractérisent le style « à la grecque », un style aux formes architecturées et aux décors fournis empreintés pour partie au style Louis XIV. A côté de ces meubles, Garnier réalise également des bibliothèques basses, des secrétaires aux placages ou aux laques encadrés de bronze ainsi qu’une série de bureaux plats.
Comme l’atteste un texte publié dans les Petites Affiches de 1800 qui annonce la vente de sa fabrique après son décès, l’activité de l’ébéniste perdure après la Révolution et jusqu’à la fin de sa vie.
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GARNIER François
François Garnier fut un des jurés de la communauté des menuisiers-ébénistes parisiens, de 1742 à 1744.
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Père du célèbre ébéniste Pierre Garnier, François Garnier œuvra rue du Faubourg-Saint Antoine où il fut juré de la corporation des menuisiers-ébénistes de 1742 à1744. L'usage de l'estampille n'étant pas obligatoire pendant le début de sa carrière, peu d'ouvrages ont pu lui être attribués avec certitude. Toutefois les meubles signés que l'on retrouve font preuve d'une grande minutie et d'un réel talent. Il mourut à Paris en 1774 rue des Moineaux.
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GARRÉE Jean-François
Jean-François Garrée - Ébéniste français du temps de Louis XVI. Cette estampille a été trouvée sur une commode Louis XV et un secrétaire marqueté de fleurs.
GASCOIN Vincent
Vincent Gascoin Maître le 26 août 1753. Installé rue Saint-Séverin, Gascoin obtint la maîtrise comme fils d'un maître. Il aurait inventé une machine pour cintrer les bois d'oeuvre. Il cessa d'exercer avant 1782.
GAUBIL Jean
Jean Gaubil - Menuisier-sculpteur-marqueteur de Limoux (Aude) au XVIIe siècle. Il exécuta, en 1625, un coffre à couvercle cylindrique en bois sculpté et marqueterie.
GAUDREAUX Antoine Robert
Antoine Gaudreaux (Vers 1680 - 1751) Attaché au service du Garde-Meuble de la Couronne depuis 1726, il travailla aussi pour la Surintendance des Bâtiment, qui le fit concourir aux décorations intérieurs de la Bibliothèque royale et du palais des Tuileries.
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L'atelier de Gaudreaux se trouve rue Princesse, à l'écart donc du quartier des ébénistes établis pour la plupart au faubourg Saint-Antoine. En 1744, sa corporation le nomme syndic pour un an, selon les statuts de cette période.
L'usage de l'estampille n'ayant pas encore été imposée, Gaudreaux ne signa aucun de ses ouvrages, mais grâce aux archives du Garde Meuble, on a pu identifier avec certitude quelques oeuvres qui sont suffisantes pour témoigner d'un travail d'une rare qualité et d'une réelle adaptation à l'évolution du goût. La construction de ses meubles partait de projets trés précis de dessinateurs comme les frères Slodtz. Tout ce mobilier était finement sculpté par Caffieri ou encore les Slodtz.
Parmi les ouvrages clairement identifiés, on peut citer les deux plus célèbres : un médaillier et une commode, comptant parmi les plus belles créations du mobilier français du début du règne de Louis XV : Le médaillier fut exécuté en 1738 , d'après des croquis des frères Slodtz, pour l'un des cabinets du Roi à Versailles. Il s'ouvre à 2 battants sur des tiroirs de bois de violette dans lesquels le Roi entreposait les médailles commémorant les grands événements de son règne. Cette pièce, d'une merveilleuse richesse est marquetée en losanges et décorée de bronzes luxuriants. On y retrouve un mélange de motifs d'arts antiques et de fantaisies de style Rocaille. La commode galbée fut livrée à la même époque pour la chambre du Roi à Versailles. Elle présente une évolution considérable par rapport au médailler. C'est la première véritable commode Louis XV à deux tiroirs sans traverse, à plateau en marbre et en panneaux de laque japonaise et de vernis parisien. Malgré la luxuriance des bronzes, ce meuble exceptionnel s'apparente davantage au style Louis XVI qu'au style Rocaille.
Antoine Gaudreaux travailla jusqu'à la fin de sa vie rue Princesse et son atelier fut repris par son fils François -Antoine qui mourut peu de temps aprés son pére.
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GAUDRON Auburtin
Auburtin Gaudron - ébéniste à Paris. Il fournit des meubles aux Menus-Plaisirs.
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Ébéniste du Roy et du Garde Meuble sous Louis XIV, aucun meuble d'Auburtin Gaudron ne lui est attribué avec certitude. En effet, les archives du Garde Meuble prouvent des commandes inscrites sous le nom de Gaudron mais qui pourraient concerner sans distinction le pére, célèbre ébéniste au XVIIeme siécle, ou le fils. Quoi qu'il en soit, on sait qu'Auburtin Gaudron s'établit rue Saint Honoré et travailla pour le roi et pour les Menus Plaisirs. Diverses armoires, tables, cabinets, commodes alors appelées "bureaux en commodes" furent envoyés pour le service personnel de Louis XIV, Ces meubles, en bois de rapport ou en noyer sont souvent décorés de riches incrustations de cuivre, d'ivoire, d'étain ou d'ébène. Gaudron travailla pour le Garde Meuble jusqu'en 1713.
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GAUTIER Jacques-Alexis
Jacques-Alexis Gautier (vers 1695 - 4 juin 1767) - menuisier. Maître en 1748. Il travailla comme maître menuisier dans la rue de Cléry à "La Croix d'Or". Il a produit des des sièges souvent dans le style Régence et aussi, plus spécifiquement Louis XV.
GAUTRON Marc
Marc Gautron - Menuisier. Paris. Maître le 25 octobre 1785. Il résida rue de Cléry jusqu'à la Révolution. Il a produit des sièges Louis XVI de modèle classiques, moulurés et sculptés avec soin.
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Marc Gautron - Menuisier. Paris. Maître le 25 octobre 1785. Il résida rue de Cléry jusqu'à la Révolution. Il a produit des sièges Louis XVI de modèle classiques, moulurés et sculptés avec soin.
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GAUTRUCHE Jean-Pierre
Jean-Pierre Gautruche - menuisier an sièges. Maître le 14 novembre 1772. Il exerça dans le voisinage de l'ancienne place royal (aujourd'hui place des Vosges). Fils du menuisier Pierre Gautruche, il est l'auteur de bons sièges Louis XVI classique, notamment des modèles à dossier en médaillon.
GAY Jacques
Jacques Gay - Menuisier en sièges. Maître le 23 juin 1779. Il exerça rue de Cléry durant une vingtaine d'années. Il a produit des sièges Transition ou Louis XVI, généralement de bonne fabrication. Il exécuta pour le fils aîné de Louis XVI, un précieux fauteuil d'enfant, très richement sculpté et doré.
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Devenu maître-menuisier à Paris en 1779, Jacques Gay s’établit rue de Cléry où il travailla durant une vingtaine d’années. Il exécuta des sièges de style Transition et Louis XVI, de bonne qualité. On mentionne également des ouvrages en bois doré, très finement sculptés, tel un adorable petit fauteuil d’enfant exécuté pour le fils aîné de Louis XVI, ce qui permet de croire qu’il aurait reçu des commandes du Garde-meuble royal.
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GAY Georges
Georges Gay - menuisier-ébéniste. Paris. D'après les Artistes décorateurs du bois, il inventa la table soleil, meuble à pied unique et à transformations, pouvant servir de table de déjeuner, de pupitre de musique, de chevalet de peintre, de table de nuit, de pupitre de lecture, etc.
GENTY Denis
Denis Genty - ébéniste. Paris. Maître le 13 mars 1754. A la fois ébéniste et marchand de meubles, il exerça au faubourg Saint-Antoine puis rue de l'Échelle-Saint-Honoré. Genty a laissé sa marque sur des meubles traités avec beaucoup de goût dans le plus charmant style Louis XV
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Denis Genty, fut reçu à sa maîtrise en 1754. Il s'installe tout d'abord faubourg Saint Antoine ou il est considéré comme l'un des plus importants menuisiers-ebenistes du quartier. Quelques années plus tard, il transfére son atelier rue de l'Echelle-Saint-Honoré , à l'enseigne "À la descente des Tuileries". Ses clients, fort riches, font partie de la plus haute aristocratie. D'autres ébénistes, comme Landrin, Dautriche, Hadouin, Macret lui fournissent des meubles qu'il vend avec sa propre production. Mais, espérant faire prospérer son affaire, il engage d'énormes frais qui l'obligent à déposer son bilan et à vendre son fonds de commerce, en 1762, à son confrère Louis Moreau.
Les meubles, signés par GENTY, sont en majorité de style Louis XV, travaillés avec beaucoup de goût. Quelques meubles toutefois assez rares, Transition et Louis XVI portent egalement son estampille. On retrouve de nombreuses commodes galbées, des secrétaires marquetés de grandes fleurs sur fond de bois clair, des bureaux en pupitre, des petites tables recouvertes de marqueteries très décoratives faites de fleurs ou d'oiseaux. On peut mentionner aussi dans les créations de GENTY des meubles ornés de laque de Chine et des commodes enjolivées d'un éblouissant assemblage de bronze rocaille. Toutefois, dans sa production. des modéles de tres grande qualité peuvent contraster avec des meubles assez ordinaires, aux lignes peu plaisantes.
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GENY François-Noël
François Geny (1731 - 14 janvier 1804) - Maître en 1773, enregistré par brevet. Menuisier en sièges qui florissait dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il exerça à Lyon, pendant plus de cinquante ans,où il vécut place de Roanne puis rue Pisse-Truye. Il exécutait de beaux sièges dans le goût classique.
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Né à Paris où il a vraisemblablement fait son apprentissage, François Geny, travailla à Lyon plus de cinquante ans, place de Roanne puis rue Pisse-Truye. Il mourut le 23 nivôse an XII (14 janvier 1804), 35 rue de l'Archevêché. Sa production de sièges Louis XV et Louis XVI est de belle qualité, richement sculptée, aux formes classiques, absolument similaire aux modéles de ses confréres parisiens. On doit également divers sièges à usage spécifique comme une chaise de musicien et un curieux siège prie-dieu convertible.
L'estampille de Geny est frappée à divers endroits, tels que la barre de renfort des sièges en cabriolet ou la barre de renfort du dossier; il arrive même qu'elle soit placée sur une partie non visible, et qu'on la découvre au démontage. Plus classiquement, elle se situe sur la face externe de la traverse arrière de la ceinture.
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GÉRARD Ponce
Gérard Ponce - Menuisier en sièges. Maître le 13 mai 1778. Il exerça cour de la Juiverie, à coté de la Bastille, jusqu'à le Révolution. Il est connu pour de bons ouvrages, certains s'inspirent des modèles mis à la mode par Georges Jacob.
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Reçu maître menuisier à Paris en 1778, Ponce Gérard s’établit dans le quartier de la Bastille, cour de la Juiverie où il demeurera jusqu’à la Révolution. Une grande partie de ses sièges est simple, de fabrication courante. D’autres, imitant les modèles en vogue, de Georges Jacob, sont davantage ouvragés. On peut mentionner notamment une jolie chaise à dossier en gerbe et à pieds-consoles. Sa production est dans la majorité de style Louis XVI, mais comporte également des sièges typiquement de style Louis XV, comme une jolie bergère à dossier cabriolet et aux pieds cannelés.
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GERBOUD Claude
Claude Gerboud (1738-1800), ébéniste, Maître en 1765, Marié à Lyon le 5 février 1766 à la paroisse Saint-Croix avec Catherine Brunaut. Il travailla rue du Bois, puis dans la cour de l'abbaye d'Ainay. Sur les tables à jeux, son estampille est frappée sur la face intérieur du panneau arrière.
GERMAIN Denis
Denis Germain - menuisier. Maître le 16 avril 1774 "en faveur des privilèges accordés aux ouvriers demeurant à la Manufacture royales des Gobelins". Sa veuve exerça rue des Lavandières entre 1782 et 1790. Il signa des sièges Louis XV et Louis XVI.
GEX
Gex - Cette marque à été relevée sur deux bergères à oreilles d'époque Louis XV, remarquables par l'harmonieuse souplesse de leurs contours autant que par leur élégante décoration de rinceaux et de fleurs.
GILBERT André-Louis
André-Louis Gilbert (1746-1809) - ébéniste. Paris. Maître le 20 juillet 1774.
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Après avoir travaillé rue Traversiére, André-Louis Gilbert, en 1785, installa son atelier dans le faubourg Saint-Antoine. Il avait acquis une grande notoriété lorsque la Révolution éclata. Il compta alors parmi les grands vainqueurs de la Bastille et cessa, à ce moment-là, ses activités. Les productions de cet ébéniste sont assez importantes et comportent des meubles de style Louis XV ,Transition et du mobilier Louis XVI. Elles offrent pratiquement toutes les mêmes caractéristiques: commodes et secrétaires marquettés de paysages de ruines de colonnades de temples, de rivières, de vue de ville ou de motifs architecturaux avec des incrustations de nacre. Des personnages ne sont représentés que rarement. Presque toutes les compositions d'André-Louis Gilbert sont encadrées d'amarante.
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GILLET Jean
Jean Gillet Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 6 juillet 1737, comme gendre d'un maître. Il est l'auteur de beaux meubles en bois de placage. Sa carrière s'est apparemment limitée à la première moitié du règne de Louis XV.
GILLIER Pierre
Pierre Gillier - menuisier en sièges. Maître en 1749. Il demeurait rue de Cléry à la "Teste d'or", où il continua d'exercer jusqu'en 1773. Le musée Nissim de Camondo possède un ensemble de huit fauteuils et d'un canapé Louis XV à dossier à la reine.
GILLOW
Les Gillow. Ébénistes, tapissiers et décorateurs anglais, fondateurs, au XVIIIe siècle, de l'importante maison d'ameublement continuée par la suite par Warning et Gillow.
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Le fondateur de l'entreprise fut Robert Gillow, né vers 1697 au bourg de Great Singleton, dans le Lancashire, d'une famille qui professait la religion catholique. Après avoir débuté comme simple ouvrier, il s'établit en 1724 à Lancastre. Cette place était au XVIIIe siècle le principal centre du mouvement maritime entre la Grande-Bretagne et l'Amérique. Gillow pouvait y acheter à bon compte le bois d'acajou avec lequel il fabriquait la plupart de ses meubles; il y trouvait en outre des facilités pour exporter ses productions. En 1744, il ouvrit une succursale à Londres. Sa boutique, installée d'abord près de la tamise, fut transférée quelques années plus tard dans Oxford street.
Richard, fils du précédent, ajouta encore à la renommée de la maison. Né en 1734, il fut élevé en France, au collège de Douai, et s'adonna spécialement à l'étude de l'architecture. On lui doit les plans de la douane de Lancastre et d'autres édifices de cette ville; mais il appliqua surtout ses talents à la décoration des intérieurs. Associé avec son père depuis 1757, il lui succéda jusqu'en 1780. Son commerce fut maintenu par ses fils Robert, richard et Thomas, puis par ses petits-fils George et Richard. Ce dernier se retira en 1830, ayant cédé ses établissements à la firme Waring de Liverpool; il mourut monogénaire en 1866.
Les Gillow passent pour avoir construit les premières tables de salle à manger s'agrandissant par le milieu, au moyen de coulisses et de rallonges. Le fait est possible, bien qu'en général ces fabricants ne se soient guère montrés des novateurs. Il auraient plutôt eu des tendances à retarder sur la mode. Moins jaloux de s'enrichir par une vogue passagère que de mériter une réputation durable, il préféraient s'en tenir à des formules éprouvées qui assuraient l'élégance et la perfection de leurs travaux.
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GIRARD François
François Girard - ébéniste. Maître le 31 décembre 1765. Signalé pour avoir travaillé rue Notre-Dame-de-Nazareth. Cette marque figure sur une commode Transition à double ressaut, marquetée, au centre, d'instruments de musique.
GIRARD François
François Girard (1713-1779) - menuisier en sièges. Maître en 1741 à Lyon. Il exerça Petite rue Saint-Romain à Lyon jusqu'en 1779. Son estampille figure sur une paire de fauteuils Louis XV en cabriolet.
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François Girard est né à Lyon vers 1713 et il fut reçu maître en 1742 et maître garde de la corporation en 1773. Il exerça Petite rue Saint-Romain (paroisse Saint-Pierre-le-Vieux). Marié vers 1740 avec Françoise Murat, il maria sa fille Laurence à Nicolas Parmantier et eut notamment pour compagnon Pierre Nogaret, Claude Levet et Sébastien Carpentier. François Lapierre reprendra son atelier. Dans les "affiches de Lyon", le 11 avril 1770, nous pouvons lire: « Le Sieur Girard, Maître Menuisier, près des Prisons de l'Archevêché, fait et vend des Bains entiers et des demi-Bains, avec les Cuvettes en cuivre étamées en dedans et garnis en canne, dans le dernier goût. Ceux qui en voudront voir, prendrons la peine de se transporter chez lui. Il fait aussi toutes sortes de Meubles à juste prix »
Ses sièges Louis XV et ses sièges Louis XVI sont de qualité généralement inférieur à celle de Pierre Nogaret, et présente des formes souvent plus rigides. Son estampille se trouve sur la face externe de la traverse arrière de la ceinture.
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GIRARDAU Jean
Jean Girardau - ébéniste. Reçu maître le 19 novembre 1738. Il exerça rue Saint-Nicolas, puis rue de Charenton, au moins jusqu'en 1771. Il produisait des meubles ordinaires, principalement des armoires et des commodes.
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Jean Girardau ou Girardot, après l'obtention de sa maîtrise en 1738, s'établit rue Saint-Nicolas puis rue de Charenton où il travaille jusqu'aux environs de 1771. Il produit surtout des armoires et des commodes de style Transition et Louis XV, trés classiques, en bois de noyer ou en bois de violette, exécutées sans aucune application, comme le prouvent des procès-verbaux le sanctionnant pour" négligence de ses ouvrages."
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GIROUX Jacques
Jacques Giroux (1736 - 7 juin 1801) - ébéniste. Maître le 19 novembre 1766. Après avoir résidé rue Traversière, il transporta son atelier dans la rue du Faubourg-Saint-Antoine. Il travaille pour des tapissiers, notamment pour les frères Presle. Il livrait au commerce des commodes et buffets en bois de noyer.
GODO Jean
La liste qui suit les règlements et statuts de la corporation précise seulement que Jean Godo a été reçu à la maîtrise en 1752. L'empreinte GODO a été relevée sur deux jolies chaises Louis XV et une suite de quatre chaises passée en vente publique à Versailles en 1993.
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La vie et les ouvrages de Jean Godo (ou Godot) sont assez méconnus. Toutefois, après avoir pu démontrer , en 1993, à la suite d’une vente publique, qu’une série de chaises, portant son estampille, était incontestablement de type lyonnais, on a pu prouver que Jean Godo appartenait donc à la corporation des menuisiers de Lyon. Et c’est en consultant certains de leurs registres de 1757, qu’on apprit également que Godo avait été reçu à sa maîtrise en 1751. Chaque pièce de sa production, qui ne semble pas avoir été très abondante, montre des styles différents. Ses premiers modèles sont caractéristiques du début du règne de Louis XV, avec des bas reliefs sculptés et des pieds non moulurés et terminés en feuilles d’acanthe. On note un peu plus tard, des chaises très inspirées par les créations de Pierre Nogaret. Et enfin, ses dernières oeuvres s’identifient à la toute fin du style Louis XV, avec des dossiers en dos d’âne et des pieds à moulures sans aucune sculpture.
Son estampille se trouve sur la face externe de la traverse arrière de la ceinture.
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GOLLE Pierre
Pierre Golle - Menuisier-ébéniste-marqueteur du XVIIe siècle, originaire de Hollande. Appelé en France par Mazarin, il travailla aux Gobelins sous la direction du peintre Le Brun et il exécuta de beaux cabinets d'ébène avec incrustations d'ivoire, pour la Galerie d'Apollon. Il exécuta également de grands cabinets de chêne couverts d'ébène, enrichis de marqueterie et de bronzes.
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Pierre Gole était issu d'une famille hollandaise, il était le père de Corneille Golle et de Jacob Golle, graveur en taille douce. Les Menus-Plaisirs lui commandèrent des bureaux, des guéridons, des tables à écrire. etc. Son fils Corneille lui succéda.
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GORGU Claude
Claude Gorgu - ébéniste. Reçu maître le 18 juillet 1770. Il exerça durant une vingtaine d'années, d'abord dans la cour de la Juiverie, et ensuite rue du Gindre. Il a laissé la marque sur des sièges Louis XV et Louis XVI de fabrication soignée.
GOSSELIN Josse
Josse Gosselin dit Gosselin le jeune - ébéniste. Maître le 29 décembre 1768. Frère d'Antoine et oncle d'Adrien-Antoine, établie rue de la Verrerie, il exerçait encore en 1785. On le trouve cité dans les archives du Garde-Meuble pour fournitures d'ouvrages en noyer.
GOSSELIN Antoine
Antoine Gosselin (1731 - 16 décembre 1794) - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 9 juillet 1752. Ce fabricant, qui expoitait un atelier rue du Faubourg-Saint-Antoine est cité avec honneur dans l'Almanach général des Marchands du Royaume. On lui attribue habituellement des meubles Louis XV.
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Antoine Gosselin s'établit rue du Faubourg Saint Antoine où il exerça jusqu'à la Révolution, jouissant d'une trés bonne réputation. Ses productions, principalement de style Louis XV, en bois d'acajou de trés belle qualité sont ornés de marquetterie en feuilles.
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GOSSELIN Adrien-Antoine
Adrien-Antoine Gosselin (Né en 1753) - ébéniste. Maître le 9 novembre 1772. Fils d'Antoine, il exerça à Versailles, rue Duplessis. Il fut employé par le Garde-Meuble entre 1785 et 1790, qui lui demanda un grand nombre d'armoires, commodes, tables de toilettes et tables à jeux.
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Fils de l'ébéniste Antoine Gosselin, Adrien-Antoine Gosselin obtient sa maîtrise en 1772 et s'installe à Versailles, rue Duplessis. Il travaille pour la haute aristocratie et reçoit de nombreuses commandes du Garde Meuble royal entre 1785 et 1790, destinées aux châteaux de Versailles et de Saint-Cloud. Madame Adéläide lui fit exécuter pour son service particulier d'importants travaux, sur le payement desquels cette princesse devait encore plus de 5000 livres lorsqu'elle quitta la France. Ses meubles, commodes, secrétaires, encoignures, de style Louis XVI, sont élégants, simples et de belle fabrication.
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GOURDIN Michel
Michel Gourdin, dit Gourdin le jeune - Menuisier en sièges - Paris. Maître le 3 mai 1752. Frère de Jean-Baptiste Gourdin.
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Michel Gourdin dit Gourdin le Jeune ,est le fils cadet de Jean Gourdin et le frère de Jean Baptiste Gourdin. Il obtint sa maîtrise en 1752 et s'installa rue de Cléry, probablement dans l'atelier de son père, où il resta une trentaine d'années. Sa propre estampille retrouvée sur du Mobilier national, laisse à penser qu'il aurait pu être un des fournisseurs de la Couronne. Il produisit de nombreuses séries de chaises Louis XV, Transition et Louis XVI de facture élégante et simple, des fauteuils ornés de fleurs et feuillages, des chaises longues, des lits de repos trés finement sculptés et egalement des paravents de trés belle qualité.
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GOURDIN Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Gourdin (1723-1781) - Menuisier en sièges. Paris. Maître le 26 mars 1748.
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Issu d’une famille de menuisiers parisiens, Jean-Baptiste Gourdin est le fils aîné de Jean Gourdin appelé Père Gourdin et le frère de Michel Gourdin, lui-même menuisier. A l’inverse des artisans du bois du XVIIIème siècle, il n’est pas admis comme apprenti chez un maître menuisier, mais chez le sculpteur Toussaint Foliot, de 1736 à 1741. Par la suite, il retravaille dans l’atelier de son père de 1741 à 1746. Privilégié par sa formation acquise chez ces deux maîtres, il est admis dans la communauté des menuisiers en 1747, alors qu’il n’a pas encore fini son apprentissage. Il épouse en 1746 Marie-Françoise Ferret, fille du maître menuisier Claude Ferret. Au décès de ce dernier, Jean-Baptiste Gourdin hérite de sa boutique, également située rue de Cléry. Il y ouvre son propre atelier et engage des apprentis, pour finir par acheter l’ensemble de la maison en 1761 sous l’enseigne du « Nom de Jésus », près de celui de son père. Gourdin travaille pour une clientèle plus éclectique que celle de son père, composée de nombreux financiers d’Europe. Parmi ses clients les plus renommés, on dénombre de façon assez régulière le prince de Soubise, duc de Rohan, mais aussi le marquis de Bellevaux ; mais sa cliente la plus illustre est sans aucun doute la dauphine Marie-Antoinette lorsqu’elle emménage à la cour.
Sa production, qui se prolonge jusque dans les premières années du règne de Louis XVI, se compose de modèles classiques sans originalité particulière. On y retrouve des lits de repos, chaises longues ou encore bergères. On y relève tout de même la noblesse des proportions, l’élégance des lignes et la retenue, mises à l’honneur par son père. La majorité de ses ouvrages sont de style Louis XV mais il existe également quelques sièges Transition et des sièges Louis XVI qui évoquent parfois les dessins de l’ornemaniste Delafosse. Le décor sculpté de ses sièges reste un décor assez limité. Parmi ses œuvres les plus emblématiques, on cite des sièges de Louis XV cannés, finement sculptés, dotés d’un dossier asymétrique très original. Toujours dans le style Louis XV, on recense également un très grand canapé à confidents mobiles, sculptés de cartouches ainsi qu’une grande bergère à pieds et ceinture antérieure amovibles qui permettent de la transformer en une chaise longue. On signale enfin un petit fauteuil canné Louis XV en bois mouluré doté d’un haut dossier violoné ainsi qu’un très rare fauteuil à la reine « de présentation » aux ornements sculptés, différents de chaque côté. Jean-Baptiste Gourdin cesse son activité en 1776.
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GOURDIN Jean
Jean Gourdin (vers 1690- 1764) - Menuisier en meubles. Reçu maître en 1714. Père de Jean-Baptiste et Michel.
GOYER Jean
Jean Goyer Né en 1731) - ébéniste. Paris. Maître le 12 décembre 1760. Fils de François, il exerça pendant une vingtaine d'année rue de Charenton, vis-à-vis l'hôtel des Mousquetaires. Sa marque figure sur une gaîne d'horloge en laque verte.
GOYER François
François Goyer (Mort le 10 août 1763) - Ébéniste. Paris. Maître le 19 juillet 1740. Il exerça rue du Faubroug-Saint-Antoine à 'L'Autruche", avant de se fixer rue de Charonne à "l'Eau qui dort". Cet ébéniste produisit également des boîtes d'horloges laquées dans le goût chinois.
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François Goyer obtient ses lettres de maîtrise, au Châtelet de Paris, en 1740. Après s’être établi rue du Faubourg Saint-Antoine, à l’Autruche, il installa ses ateliers rue de Charonne sous l’enseigne de « l’eau qui dort » et se spécialisa dans la fabrication de boîtes de pendules, d’horloges et de cartels d’applique, en y apportant le plus grand soin. Des bronzes rocailles décorent ses ouvrages en bois peint, en marqueterie ou laqués dans le goût chinois. On peut mentionner également des pendules et des cartels ornés de fleurs en dorure sur fond pailleté d’or. Toutes ces oeuvres étaient sans doute exécutées en collaboration avec son frère Jean, talentueux vernisseur. D’après des documents retrouvés aux archives de la Seine, on sait que l’horloger Mercier-Sacriste lui acheta un grand nombre de gaines de régulateur en laque verte. On retrouve aussi l’estampille de François Goyer sur quelques meubles. Son fils, Jean, maître en 1760, continuera pendant une vingtaine d’années, les traditions paternelles.
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GREVENICH Nicolas
Nicolas Grevenich (1735 - 4 décembre 1820) - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 6 juillet 1768. Il est considéré comme un excellent artisan.
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Né en Rhénanie, Nicolas Grevenich, aprés l'obtention de sa maîtrise à Paris en 1768, s'établit Rue du Bac où il travailla de nombreuses années avec succès. Sous Louis XVI, l'Almanach général des Marchands du Royaume le considérait comme "l'un des plus notables dans sa profession". En 1791, le Garde Meuble de la Couronne lui commande plusieurs écrans en acajou pour le Palais des Tuilleries. Il transféra par la suite son établissement quai Malaquais puis rue Monceau Saint-Gervais où il travaillera jusqu'au début de l'Empire. Au commencement de sa carrière, Nicolas Grevenich produisit quelques meubles de style Louis XV, mais très vite il se spécialisa dans les meubles Transition et les meubles Louis XVI. Ses fabrications étaient toujours infiniment soignés, d'une grande sobriété, aux belles proportions. Ses commodes galbées, ses secrétaires, ses bureaux plats ou à cylindre, ses petites tables... étaient généralement revêtus de placage en feuilles, encadrés de filets où décorés de bronze richement ciselés. Grevenich, grâce à sa diversité et son imagination n'a laissé que des ouvrages remarquables.
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GRIFFET Jean-François
Jean-François Griffet - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 28 juillet 1779. Il exerça successivement rue du Ponceau et rue Perdue au moins jusqu'en 1787. On lui doit des meubles de bonne fabrication courante, en bois de placage.
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Jean-François Griffet - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 28 juillet 1779. Il exerça successivement rue du Ponceau et rue Perdue au moins jusqu'en 1787. On lui doit des meubles de bonne fabrication courante, en bois de placage.
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GRIVET Benoit
Benoit Grivet (1737 - 28 février 1792) - menuisier en sièges. Maître le 27 juillet 1774. Il exerça rue de Cléry, "en face des degrés". Sa marque est visible sur une bergère Louis XVI.
GROS François
Comme Jean Godo, François Gros est mentionné dans les status de 1757 en tant que menuisier ayant été reçu à la maîtrise en 1754. Il exerça dans la maison du chapitre. On ne connaît de lui que deux ou trois sièges, dont un fauteuil à dossier plat de facture relativement tardive.
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François ou Pierre, car Le baptême de Pierrette Gros, le 19 août 1781 à Sainte-Croix, désigne son père comme « Pierre Gros », maître menuisier marié à Catherine Perier. Il y a donc indécision sur le prénom de ce menuisier, qui pourtant signait régulièrement François Gros dans les différents actes de délibération de la corporation. En 1788, son atelier était installé dans la maison du chapitre. Mais on ne sait rien d'autre le concernant.
Sur les très rares sièges que l'on connaît portant l'estampille de Gros où son nom est encadré de deux étoiles, celle-ci est placée sur le revers du plateau de cannage, et la traverse supérieure du dossier adopte un tracé en anse de panier.
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GUÉRIN Jean-Louis
Jean-Louis Guérin - Ébéniste. Paris. Maître le 7 octobre 1778. Il exerça jusqu'à la Révolution rue de la Poterie, près de la Grève. Sa production comporte des ouvrages simples, de bonne fabrication courante. On le trouve cité dans les livres du tapissier Bonnemain pour quelques fournitures en bois de rose.
GUIGNARD Pierre-François
Pierre-François Guignard (1740-1794) Ébéniste. Paris. Maître le 21 janvier 1767. Il s'établit fabricant et marchand de meubles rue de la Roquette. Guignard à laissé de bons meubles tant Louis XV que Transition ou Louis XVI.
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Installé en tant que fabricant et marchand de meubles rue de la Roquette, Pierre-Francois Guignard jouissait d'un grand succès avant de s'investir activement dans la Révolution, ce qui lui vaudra d'être guillotiné aprés la chute de Robespierre. Sa production de meubles Louis XV, Transition et Louis XVI fut variée, originale et extrêmement soignée, fabriquée en bois de placage ou en acajou, en marquetteries à fleurs ou en feuille, en laque noire de Chine décorée de paysages et d'oiseaux.
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GUILLARD Pierre
Pierre Guillard, reçu maître à Paris le 10 septembre 1777, Il exerça rue de Charenton. En 1786, sous la direction du sculpteur Hauré, entrepreneur du mobilier de la Couronne, il exécuta un secrétaire en acajou faisant partie d'un lot de meubles destinés au château de Compiègne.
GUILLAUME Simon
Simon Guillaume (1734 - 26 février 1816) - Menuisier-ébéniste. Paris. Guillaume exerça rue de la Roquette puis rue du Faubourg-Saint-Antoine. Il travailla pour Topino. Il est cité pour avoir fait quelques meubles Louis XVI.
GUILLEMARD François
François Guillemard (Mort le 8 avril 1724) - Menuisier-ébéniste. Paris. Il fournit des meubles pour les châteaux de Marly et de Chantilly. Attaché depuis 1684 au service du prince Henry-Jules de Bourbon-Condé, il fut aussi employé par la Couronne.
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Établi à Paris rue Princesse, cet ébéniste acquiert une grande réputation sous le règne de Louis XIV et sous la Régence. Sa production était très diversifiée. Il pouvait fabriquer aussi bien des oeuvres en bois de rapport que des meubles très finement sculptés, en bois de violette. Il reçut de nombreuses commandes du Garde-meuble de la Couronne. On peut mentionner notamment deux guéridons dorés, commandés en 1685, et en 1708 il fournit pour la chambre du roi au Château de Marly deux commodes en bois de violette.
A sa mort, sa femme continuera les activités de son mari et livrera encore divers ouvrages au Garde-meuble.
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GUYOT Nicolas
Nicolas Guyot (1735 - 21 novembre 1812) - ébéniste. Maître le 26 juillet 1775. Il demeura rue du Faubourg-Saint-Antoine. Il a produit des meubles de fabrication assez courante Transition ou Louis XVI, en bois de placage encadré de filets.
GYLLENBERG Petter
Petter Gyllenberg, ébéniste suédois, se fit recevoir maître à Stockholm en 1767. Le musée du Nord dans cette ville renferme un secrétaire de style rococo, en noyer avec filets d'ébène, signé des initiales P. G. B.