- RESTAURATION DE MEUBLE -
LETTRE L
L'HOSTE Jean-Mathieu
Jean-Mathieu L'Hoste - menuisier en sièges parisien, reçu maître le 21 février 1757. Il demeura rue Saint-Martin jusqu'à la fin du règne de Louis XV, puis rue Meslay. Il travaillait à la fois pour le meuble et le bâtiment.
L.R
L.R, il pourrait s'agir de Louis Royer signalé comme menuisier 4 rue Roland dans l'Indicateur de 1813, ou de Jean Louis Riollet, menuisier rue Neuve des Capucins, qui figure dans le recensement de 1808.
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On a rencontré sur un certain nombre de sièges indiscutablement lyonnais cette mystérieuse estampille « L.R ». Rien n'a permis jusqu'ici de l'identifier, bien que l'on connaisse un fauteuil transition Louis XV-Louis XVI portant la double estampille de Cheneaux et de L.R. ainsi que sur un important salon comprenant un canapé, six fauteuils, six chaises et deux tabourets (Vente Saint-Etienne, le 7 avril 1999, étude Carlier et Imbert), et aussi sur une chaise Louis XV.
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LABRY François
François Labry - Menuisier en meubles. Maître le 21 mai 1777. On ignore l'adresse de son atelier, qui n'eut qu'une brève existence. Il a laissé des canapés, bergères et consoles, signés : F. Labry.
LACROIX RVLC Roger
Voir Vandercruse Roger
LAFOLIE Pierre
Pierre Lafolie - Ébéniste. Paris. Maître le 5 novembre 1755. Il travailla rue Sainte-Marguerite jusqu'en 1777. Cet ébéniste est connu par quelques pièces d'une composition recherchée et d'une très bonne facture.
LAINÉ Louis
Louis Lainé - menuisier ébéniste à Paris. Maître en 1740, il exerça rue de Charenton. il travaille pour Migeon et d'autres marchands.
LAMBERT André
André Lambert, reçu maître le 21 novembre 1783. Il exerça rue de Lappe en 1785. Il fabriquait des cadre en bois. un cadre portant son estampille est du temps de Louis XV et entoure le portrait du duc de Choisel-Stainville, peint par Duplessis avant l'exil du duc au château de Chanteloup.
LANCELIN Nicolas
Nicolas lancelin (Né vers 1737), surnommé le jeune ou le cadet pour le distinguer de son frère Louis-Joseph. Maîtrise le 29 avril 1766. Rue Saint-Denis, où il travaille jusqu'à la Révolution, il aurait d'abord exécuté des meubles avant de se lancer dans la menuiserie en bâtiment.
LANCINE Nicolas
Nicolas Lancine Menuisier du XVIIe siècle, en ébène de la Maison du roi.
LANDRIN Germain
Germain Landrin (Mort en 1785) - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître, 16 janvier 1738. Il exerça avec succès pendant près de 50 ans, d'abord rue du Faubourg-Saint-Antoine, puis rue de Charonne. On a relevé son estampille, sur des productions très soignées, rappelant les divers styles en honneur durant sa longue carrière.
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Germain Landrin, est reçu maître ébéniste à Paris en 1738, devient juré de sa corporation en 1746 et est élu principal en 1772. Il s’établit rue du Faubourg-Saint-Antoine puis rue de Charonne où il exerce son activité pendant près d’un demi siècle. À partir de 1742, il travaille, durant quinze ans, pour Pierre Migeon, puis pour d’autres confrères ébénistes, comme Denis Genty et J.F. Oeben, avant de se décider, aidé par son fils, de vendre lui même sa production.
Sans être luxueux, les ouvrages de Germain Landrin sont toujours d’excellente qualité et de fabrication très soignée. Vu sa longue carrière il a produit des meubles de tous les différents styles qui se sont succédés. La plupart sont de petites dimensions : tables de forme rognon, tables liseuses, coiffeuses en forme de cœur, bureaux plats ou de pente. Il emploie des placages de bois de violette, disposés souvent en ailes de papillon et marquetés de fleurs ou de motifs géométriques, généralement de cubes. On peut toutefois mentionner un important secrétaire à encoignure, surmonté d’une doucine, à placage de bois de rose et d’amarante et orné de marqueteries de cubes, motif préféré de l’ébéniste. Germain Landrin mourut à un âge avancé, entre 1782 et 1785.
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LANGLOIS Pierre-Éloi
Pierre-Éloi Langlois (1738 - 5 novembre 1805) - menuisier en sièges. Maître le 7 septembre 1774. Fabriqua des ouvrages, signés: P.-E. Langlois.
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Pierre-Eloi Langlois acquit sa maîtrise en 1774 et s'installa rue de Lappe jusqu'à la Révolution, puis transféra son atelier cour de la Juiverie, à proximité des fossés de la Bastille. Cet artisan est surtout connu pour ses sièges, aux lignes simples et pures, produits sous la fin du règne de Louis XVI et le Directoire. L'acajou qu'il affectionnait particulièrement était de trés belle qualité et nombreux modéles à dossiers ajourés en grille étaient moulurés ou ornés de sculptures discrètes.
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LANGLOIS père et fils
Menuisiers-ébénistes et vernisseurs. A Paris, les meubles de placage et de marqueterie se font et se vendent Grande-Rue-du Faubourg-Saint-Antoine, rue Neuve-Saint-Médéric, rue Grenier-Saint-Lazare, rue du Mail et rue Saint-Victor. Les Langlois père et fils font des cabinets et paravents façon de la Chine d'une beauté singulière; ils demeurent l'un et l'autre Grande-Rue-du- Faubourg-Saint-Antoine, près la rue de Charonne. Le jeune Langlois (Langlois cadet), qui a un talent particulier pour l'imitation des ornements de la Chine, demeure rue Cloître-Sainte-Catherine-de-la-Couture.
LANGON Jean-François-Marcoul
Jean-François-Marcoul Langon - Menuisier. Paris. Maître, le 24 mai 1769.
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Menuisier parisien, Jean-François Langon travailla rue du Faubourg-Saint-Antoine, "Place des Carosses", jusque vers 1788.
Nous trouvons quelques sièges Louis XV et davantage de sièges Louis XVI. Ce menuisier avait une préférence pour les modèles à dossier médaillon, que l'on appelait de son temps « à la d'Artois ».
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LANNUIER Nicolas-Louis-Cyrille
Nicolas-Louis-Cyrille Lannuier Menuisier-ébéniste. Paris. Maître, 23 juillet 1783. Il tenait un magasin rue Saint-Thomas-du-Louvre. Il vendait des pièces de luxe, comme des tables mécaniques et des bureaux à cylindre richement garnies de bronze.
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De 1786 à 1788 il livra au prince de Condé plus de 5.000 livres d'ouvrages destinés au château de Chantilly. Sa maison transférée plus tard rue du Petit-Lion, prospérait encore en 1804. Le musée des Arts décoratifs a recueilli une commode Louis XVI en acajou signée de son estampille. L'oeuvre de Lannuier est représenté par des meubles toujours de grand qualité mais très sobre et très rigoureux, pour la plupart en acajou.
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LAPIE Nicolas-Alexandre
Nicolas-Alexandre Lapie dit l'aîné (Vers 1730 - 8 février 1775). Ébéniste. Paris. Maître le 17 août 1764. Il exerça rue de Charenton. Il signait: N.-A. Lapie, et il exécuta surtout des petites tables.
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Lapie Nicolas Alexandre, fils de Nicolas Lapie, marchand faïencier au faubourg Saint-Antoine est né vers 1730, il fit enregistrer ses lettres de maîtrise au Châtelet à Paris en 1764; et moins de onze ans plus tard, le 8 février 1775, il succomba en son domicile rue de Charenton. Lapie avait employé pour signer ses ouvrages la marque: N-A-LAPIE, dont on voit une empreinte à l'encre sur le procés-verbal des scellés apposés chez lui après sa mort. Le même document mentionne, parmi les pièces qu'il laissait en cours d'exécution, une vingtaine de petites tables dites chiffonières.
Durant les onzes années de sa carrière, il a produit de nombreuses tables chiffonières et d'autres meubles Louis XV, Transition ou Louis XVI, de type classique, revêtus de placage en feuille ou de marqueterie. Ses marchandises furent dispersées en vente publique le 2 mars suivant.
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LAPIE Jean-François
Jean-François Lapie (1720-1797 ) Menuisier-ébéniste. Paris. Maître, 15 décembre 1763.
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Cousin germain de Nicolas Alexandre et de Jean Lapie, Jean-Francois Lapie passa sa maîtrise tardivement et s'installa rue de Charenton avant de s'établir rue du Faubourg Saint-Antoine où il résidera jusqu'à sa mort en 1797. Son estampille est retrouvée sur peu de meubles, aux lignes classiques, assez massives sans grande originalité. Quelques marquetteries de branchages fleuris illustrent également son oeuvre. On peut citer comme exemple de ses travaux une commode de forme assez singulière, qui a fait partie de l'ameublement du vicomte Beuret au château de Dampierre.
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LAPIE Jean
Jean Lapie Dit le jeune (Né en 1734). Ébéniste. Paris. Maître le 31 juillet 1762. Frère de Nicolas-Alexandre Lapie.
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Reçu à sa maîtrise en 1762, Jean Lapie établit son atelier-magasin rue de Charenton et travaille pour marchands et tapissiers. C'est le frère de Nicolas Alexandre Lapie.
Sa production ne fut pas très importante mais il apporta à ses oeuvres diversité et fantaisie. Ses meubles Louis XV et Louis XVI sont ornés de bois de placage, bois d'acajou, bois de rose, bois d'ébène et marquettés de fleurs sur fond sombre, de dessins géométriques, de mosaïques à carrelage ou de laque et vernis dans le goût d'Extrême-Orient.
Le tapissier Maugé, rue Saint-André-des-Arts, lui acheta plusieurs ouvrages avec des portes articulées à dos de livres, entre autres une curieuse commode en secrétaire déguisée sous l'aspect d'une bibliothèque.
Son dépôt de bilan mettra fin à ses activités en 1791.
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LAPIERRE François
François Lapierre (1753 - 1823) Menuisier. Lyon. Maître en 1784. Il produisit de beaux bois de sièges, qu'il marquait: F. Lapierre A Lyon. Sa production est purement Louis XVI. Ses dossiers médaillon s'inscrivent parfois dans une structure rectangulaire.
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François Lapierre naquit à Monnetier-Mornex, en Savoie. En 1781 il entre comme compagnon chez Nicolas Parmantier. Il se marie la même année et obtient ses lettres de maîtrise en 1784. En 1793, il perd sa femme et on le retrouve en 1804 installé comme menuisier 55 rue Tramassac, à Lyon où il demeure avec 4 enfants et emploie 2 ouvriers. Il meurt le 11 juin 1823 rue de l’Archevêché, dans l’ancien logement du Sieur Girard, comme nous l’apprend une étiquette figurant sur la ceinture de sièges Louis XVI fabriqués dans les dernières années de sa vie. La famille Lapierre sera l’une des familles les plus représentatives du mobilier lyonnais. François eut au moins un fils menuisier, Claude I er ainsi qu’un petit fils Claude II. On mentionne de 1852 à 1875 un C. Lapierre ébéniste, sculpteur sur bois et fabricant de sièges. L’Indicateur de Lyon de 1860 cite un ébéniste J. Lapierre établi rue Saint-Marcel et celui de 1888 note encore un Lapierre menuisier rue Boileau.
L'estampille de Lapierre se trouve le plus souvent sur une barre de renfort. Beaucoup plus rarement, Lapierre collait une étiquette à la façon des Hache à Grenoble à l'intérieur de la ceinture du siège.
Cette estampille « F.L » semble être la deuxième estampille de François Lapierre, c'est par déduction que nous pensons qu'il doit s'agir de Lapierre (le seul nom qui corresponde à ces initiales), qui aurait travaillé comme artisan indépendant entre 1781 et 1784, date de sa réception à la maîtrise, N'appartenant pas à la corporation, il ne devait pas être autorisé à signer de son nom. Elle figure souvent en complément de la principale sur divers éléments d'un siège (nous la connaissons depuis 1970 environ). On notera que J. Nicolay donne à tort cette estampille à Lebesgues.
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LAPLANCHE
Laplanche - Menuisier-ébéniste et sculpteur. Paris. Il exécuta des meubles dans le goût de Boulle, cour des Neveux, au faubourg Saint-Antoine.
LARDIN André-Antoine
André-Antoine Lardin (1724 - 10 août 1790) - ébéniste. Paris. Maître le 1er Juillet 1750. Il avait la spécialité d'un placage en bois de rose d'une qualité exceptionnelle.
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André-Antoine Lardin, obtint sa maîtrise en 1750 et s'installe rue de Charenton à l'enseigne "au Bois de Boulogne " Il y travaille jusqu'en 1770, date à laquelle il déménage pour s'établir rue Saint Nicolas. Sa production est considérable. Ses meubles de tous styles (Louis XIV, Régence, Louis XV, Transition, Louis XVI) sont de très belle fabrication, aux formes et décors classiques. A côté des secrétaires, bureaux, tables, chiffonniers..., il a laissé un nombre impressionnant de commodes, ornées de placage de bois de rose ou de bois de violette d'une qualité exceptionnelle et marquettées de feuilles ou d'ailes de papillon à encadrement sombre de palissandre. La caractéristique de Lardin était son estampille apposée en trés grandes lettres, de façon énergique, sur plusieurs endroits du même meuble. Ses deux fils, André-Antoine II et Louis François collaborent avec lui et c'est Louis François qui lui succédera rue Saint Nicolas.
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LAROQUE Pierre
Pierre Laroque - Menuisier en meubles. Maître le 11 juin 1766. Il exécuta des meubles, surtout des sièges, dans le style transitoire Louis XV à Louis XVI, marqués: P. Laroque.
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Pierre Laroque travailla d'abord comme artisan libre avant d'obtenir ses lettres de Maîtrise en 1766 et s'installa rue Saint Nicolas jusqu'à la Révolution. Il exécuta des meubles et principalement des sièges de style Louis XV, Transition et Louis XVI, certains de façon assez simples, d'autres de fabrication plus soignée, sculptés de motifs de tendance néoclassique.
En 1782, les syndics de la communauté des peintres sculpteurs saisirent une ottomane et plusieurs fauteuils qu'il avait fait orner par des ouvriers non qualifiés.
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LATZ Jean-Pierre
Jean-Pierre Latz (1691-1754) : Jean-Pierre Latz est l’un des plus grands ébénistes du règne de Louis XV, même s’il ne laisse derrière lui qu’un nombre assez limité de meubles estampillés, aujourd’hui répertoriés. Sa manière se caractérise par la qualité exceptionnelle de ses marqueteries comme celle de ses bronzes.
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Originaire de la région de Cologne, Latz arrive à Paris en 1719, sans doute après une période d’apprenti ébéniste dans son pays d’origine. Il obtient la nationnalité française en 1736, il épouse trois ans après la fille d’un entrepreneur en bâtiment, Marie-Magdeleine Seignat.
A peu près à la même époque, il décroche un brevet d’ébéniste privilégié du Roi qui lui offre la possibilité de mettre une estampille sur ses meubles, sans avoir obtenu ses lettres de maîtrise. Il s’installe rue du Faubourg Saint-Antoine, dans un immeuble à l’enseigne du « Saint-Esprit ».
Au cours des années 1740, sa production ne cesse de grandir, de même que sa renommée. Il est le fournisseur de nombreux marchands-merciers mais aussi d’une riche clientèle et de plusieurs souverains européens. De nombreux artisans sculpteurs, doreurs, fondeurs, ciseleurs ou vernisseurs travaillent pour Latz. Enfin, il collabore régulièrement avec des horlogers, pour lesquels il exécute de très nombreuses boîtes de pendules.
A son décès en 1754, sa veuve perpétue son activité.
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LAVER Christophe
Christophe Laver Menuisier en meubles, reçu maître le 11 juin 1788. Travaillant rue de Cléry jusqu'au début de l'Empire, il est cité pour avoir produit des sièges en bois peint typiques de la fin du style Louis XVI, ainsi que des ouvrages plus tardifs en acajou ou merisier.
LE BRUN Charles
Charles Le Brun, Sculpteur à Paris au XVIIe siècle. « Les débuts du peintre, créateur du style Louis XIV, furent consacrés à la sculpture décorative dans l'atelier paternel, le sculpteur Nicolas Le Brun. Il y exécuta une figurine de Bacchus, vers 1628, qui parut assez remarquable pour qu'il en soit fait des moulages.
LE FEBVRE
Le Febvre, Menuisier-ébéniste à Paris au XVIIe siècle. Il fabriqua des meubles et autres ouvrages de marqueterie. Il était établi rue Saint-Denis, Au Chêne-Vert.
LE PAUTRE Jean II
Jean II Le Pautre, Menuisier à Paris au XVIIe siècle. Il dessina et grava des projets de boiseries, meubles,etc., dans le style Louis XIII, et continua sous le règne de Louis XIV en collaboration avec l'architecte Antoine Le Pautre, son frère, et du sculpteur Pierre Le Pautre, son fils.
LEBAS Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Lebas (1729-1795), reçu la maîtrise le 29 juillet 1729. Après avoir exercé rue de Cléry, au Saint-Esprit, il se retira rue Beauregard. Mme du Barry le fit concourir à l'installation du pavillon de Louveciennes.
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Né en 1729, et mort en 1795, Jean-Baptiste Lebas était le fils d'un artisans du métier, il fut juré de sa communauté de 1769 à 1771.
Marié très jeune avec une fille du menuisier François Bouillette, Lebas eut deux fils, Barthelemy et Jean-Jacques, qui furent ses élèves et collaborateurs. L'aîné gagna la maîtrise le 13 août 1771, l'autre le 7 novembre 1772. Vers 1781, ils s'associèrent en vue de continuer l'entreprise paternelle et prirent pour marque commune LEBAS, sans initiale de prénom. Jean-Jacques mourut le 31 juillet 1795, à lâge de quarant-cinq ans; son frère continuait d'habiter rue de Cléry, n 271, au commencement du XIXe siècle.
Jean-Baptiste Lebas acquit une vogue justifiée par ses talents. Il fournit au comte d'Artois un magnifique mobilier de salon composé de deux canapés et de seize fauteuils, offrant sur leurs dossiers des garnitures ovales dans des bordures d'une richesse et d'une fantaisie singulière. Ce mobilier fut acheté plus tard par Talleyrand pour le château de Valençay, où il servit au roi d'Espagne Ferdinand VII durant sa captivité en France.
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LEBAS
Menuisiers-ébénistes. "Les Lebas, famille de trois menuisiers ébéniste: Barthélemy, Jean-Jacques, Jean-Baptiste, établis rue de Cléry, 271, vers 1770, étaient fournisseurs de Mme Du Barry, pour Louveciennes, et signaient de l'estampille: Lebas, sans initiale de prénom.
LEBESGUE François
François Lebesgue (Mort le 18 septembre 1765) - Frère supposé de Claude Lebesgue installé rue du Faubourg Saint-Antoine. Sa marque figure sur une commode dans le goût de la Régence, en mosaïque à quadrillages.
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François Lebesgue pourrait s'être servi d'une marque abréviative formée des lesttres F.L qui correspondent à ses initiales. Cette estampille est également la deuxième estampille de François Lapierre, menuisier lyonnais, que J. Nicolay donne à tort à Lebesgues. L'estampille F.L a été trouvée sur une commode de forme tombeau, de style Régence, en bois de placage, ouvrant à trois rangs de tiroirs, vendu à l'hôtel Drouot en 1986.
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LEBESGUE Claude
Claude Lebesgue - Ébéniste-marqueteur. En activité dans la première moitié du XVIIIe siècle. Il est cité pour avoir travaillé dans le goût de Boulle. L'exposition des Arts Décoratifs organisée à Paris en 1882, montrait de lui une belle commode en bois d'ébène.
LEBLANC
Leblanc, menuisier-ébéniste. Paris. Il livra, en 1748, une commode de différents bois des Indes, à placages en mosaïques, ornements de bronze doré, pour le château de Versailles.
LEBRUND Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Topino, dit Le Brun. Marchand ébéniste privilégié du Roi, établi à Marseille, rue Saint-Ferréol, sous Louis XVI, était frère du maître Charles Topino. Très peu de meubles sont connus de cet artisan.
LECHARTIER Jacques
Jacques Lechartier (1754 - 22 mars 1809) - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 9 septembre 1773. Il exerça rue de Charenton jusqu'à la Révolution.
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Son estampille se rencontre sur de jolis sièges, traités pour la plupart dans le goût classique. Il a fabriqué nombre de sièges aimables, tant sous Louis XV que sous Louis XVI. Il semble que cet ébéniste ne se soit jamais lancé dans les riches productions et n'ait jamais fabriqué de sièges de très haute qualité.
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LECLERC Jacques-Antoine
Jacques-Antoine Leclerc (1744 - 30 janvier 1792) ébéniste. Paris. Maître le 29 septembre 1779. Il exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine, puis rue des Barres et enfin dans la cour de la Juiverie. Cet ébéniste à produit des meubles Louis XV ou Louis XVI de bonne fabrication.
LECLERC Claude
Claude Leclerc - menuisier en sièges. Paris. Maître le 12 octobre 1785. Il exerça d'abord rue de Charenton, à "l'Agneau Pascal" puis rue de Charenton. Il était essentiellement un fabricant de sièges. Il en a produit de charmants, toujours d'une sculpture très fouillée.
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Claude Leclerc se fit connaître sous Louis XVI comme "menuisier en fauteuils". Plus tard ayant transféré son atelier rue de Charonne, n°7, Claude Leclerc entreprit également des ouvrages d'ébénisterie en acajou et en noyer. Au printemps de 1811, le Garde-meuble impérial lui commanda des tables et des armoires destinées au service des grands-officiers de la Couronne.
Son estampille C. LECLERC se rencontre sur de beaux sièges datant de la première période de sa carrière, et exceptionnellement, il a signé quelques meubles à hauteur d'appui, armoires, etc... mais dans une manière moins heureuse et dans un style plus sec.
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LECLERC Charles-Michel
Charles-Michel Leclerc (1745 - 1er novembre 1805) Ébéniste. Paris. Maître le 19 septembre 1786. Il exploita un atelier et un magasin rue du Faubourg-Saint-Antoine sous l'enseigne "Au Bonheur-du-jour". Il fut élu officier municipal de la section des Quinze-Vingts en 1792.
LEDUC Pierre
Pierre Leduc (Vers 1685 - 25 juin 1765) - menuisier en sièges. Paris. Il résida rue de Cléry, à "la Providence", se consacrant à la fabrication de sièges de luxe. Il a fabriqué des sièges d'une belle facture qu'il estampillait de sa marque sans initiale de prénom, tracée en caractères maladroits et décroissants.
LEFAIVRE Charles
Charles Lefaivre ou Lefèvre (Mort le 24 août 1759) - ébéniste. Maître le 16 janvier 1738. Il demeurait rue de Charenton. Il aurait produit des meubles de style Régence.
LEFÉBURE Nicolas
Nicolas Lefébure - ébéniste-sculpteur à Lyon au XVIIe siècle. C'était le fils du tapissier Claude Le Febvre, dit Saint -Claude, que Fouquet avait employé au château de Vaux. Il demeurait à Paris, rue Saint-Denis, au Chesne vert. Il sculpta, en 1679, un grand coffre orné d'une Assomption de la Vierge.
LEFÈVRE Louis-Michel
Louis-Michel Lefèvre - Menuisier en meubles. Maître le 17 novembre 1749. Il exerça rue Saint-Nicolas jusqu'en 1781. Des sièges Louis XV et Louis XVI sont sortis de son atelier. Il employait un sculpteur nommé Bonnard.
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Louis -Michel Lefèvre obtient sa maîtrise en 1749. Installé rue Saint-Nicolas où sa présence est mentionnée jusqu'en 1791, date présumée de sa mort, il se consacre surtout à la fabrication de sièges. Ses sièges, Louis XV et Louis XVI, quoique sans grande invention, sont tous d'une excellente qualité et d'un fini parfait. On trouve aussi des commodes de forme tombeau, de style Régence, signées par Lefèvre ce qui tenderait à prouver qu'il aurait également œuvré dans l'ébénisterie.
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LEGRAND Jacques
Jacques Legrand - Sculpteur à Paris au XVIIe siècle. « Il sculpta, vers 1694, le mobilier de l'appartement du Dauphin au château de Choisy.
LEGRY Jean-Louis-François
Jean-Louis-François Legry (Né en 1745) - Ébéniste. Paris, Maître le 29 septembre 1779. Il exerça rue de Charenton au moins jusqu'en 1792. C'était avant tout un ornemaniste et marqueteur plein de science et de goût. Toute la décoration des meubles qu'il a produits tient dans l'admirable marqueterie dont il sait les embellir.
LEHAENE Pierre-Joseph
Pierre-Joseph Lehaene (Mort le 21 juillet 1825) Reçu maître le 14 février 1789. A la Révolution, il demeurait rue Traversière-Saint-Antoine et sous le Directoire on le retrouve rue des Tournelles, produisant des meubles de luxe et de fantaisie, en acajou et citronnier, comme des table à thé, des tricoteuses,...
LEIGART Martin
Martin Leigart est le seul ébéniste trouvé dans le registre de la capitation de 1751. Il fut juré de sa corporation en 1771, date à laquelle son fils, François Joseph, fut lui-même reçu à la maîtrise. Il vendit en 1773 à la comtesse de Lauraguais des meubles pour son hôtel de Besançon.
LELARGE Jean-Baptiste III
Jean-Baptiste III Lelarge (1743-1802) Menuisier. maître le 1er février 1775. Fils et petit fils de menuisiers en sièges portant le même prénom et également établies rue de Cléry, Jean Baptiste III Lelarge a produit des sièges de style Transition et Louis XVI d'une classe incontestable.
→ Lire la suite sur Jean-Baptiste III Lelarge ←
Jean-Baptiste III Lelarge figure parmi les meilleurs menuisiers en sièges du règne du règne de Louis XVI. Issu d’une famille de menuisiers, Jean-Baptiste III du nom effectue sa période d’apprenti rue de Cléry dans l’atelier de son père, Jean-Baptiste II et lui succède après avoir reçu ses lettres de maîtrise.
Si les archives du Garde-Meuble ne mentionnent pas son nom, il travaille abondamment pour une riche clientèle française et étrangère, au sein de laquelle on trouve le roi du Portugal. Il est possible qu’il réalisa – au cours des premières années de sa carrière - des sièges Louis XV, mais l’emploi de la même estampille que celle de son père n’afirme pas ces propos. C’est pourquoi seuls les modèles Louis XVI lui sont communément attribués. Les sièges de Jean-Baptiste Lelarge témoignent, en majorité, d’une très belle apparence : robustes, sans lourdeur, rigoureusement construits, impeccablement assemblés, ils sont ornés de simples moulures ou de sculptures fines et incisives, bien réparties, sans surcharge.
Dans les modèles de Lelarge, on constate une prédominance des sièges à dossier médaillon, que l’on rencontre aujourd’hui en assez grand nombre. Ce dossier est fréquemment supporté par deux montants incurvés, sculptés de feuilles d’acanthe. On cite également des fauteuils et des chaises à dossier carré, rectangulaire, en raquette, à chapeau, en anse de panier, ainsi que des bergères, des canapés ou encore des lits de différentes formes. Vers la fin du règne de Louis XVI, Lelarge réalise des sièges à dossier ajouré, alors très en vogue, en acajou ou en bois doré. Parmi les meubles les plus emblématiques de sa carrière, on recense notamment, pour l’ingéniosité de sa conception, une chaise longue à dossier inclinable qui repose sur des petites roues actionnées à l’aide d’une manivelle, exécutée vers 1785 pour un invalide ou un malade. Son entreprise est encore présente après la Révolution et l’on constate une activité jusqu’au décès du menuisier.
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LELARGE Jean-Baptiste II
Jean-Baptiste II Lelarge (25 - juin 1711 - 13 juillet 1771), Maîtrise le 14 janvier 1738. Marié à une fille du menuisier Étienne Saint-Georges, il s'établit du vivant de son père, non loin de ce dernier, dans une maison où demeurait sa belle-famille, rue de Cléry, en face de la rue Saint-Philippe.
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Jean-Baptiste Lelarge conserva la même estampille que son père I.B LELARGE. On attribue généralement au père les sièges de l'époque Louis XV et au fils ceux de l'époque Louis XVI. Ces attributions, on le devine, sont bien théoriques, mais elles doivent se rapporcher assez de la vérité, car si les sièges produits sous Louis XV ont, à peu près tous, une facture uniforme, et affectent des lignes élégantes, mais classiques, on discerne dans les oeuvres de l'époque Louis XVI, une fantaisie charmante, un sens de l'harmonie, des proportions, de l'équilibre, véritablement exquis. Il décéda à l'âge de soixante an, le 13 juillet 1771, laissant l'entreprise à sa veuve, qui la transmit bientôt à leur fils Jean-Baptiste III.
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LELEU Jean-François
Jean-François Leleu (1729 - 3 septembre 1807) - Menuisier-ébéniste - Paris. Maître, 1764. "Fournisseur des châteaux royaux". Il fut un des plus fameux ébéniste de son époque.
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Jean-François Leleu est considéré, à juste titre, comme l'un des plus talentueux ébéniste de son époque. Après un apprentissage, comme simple ouvrier, dans le faubourg Saint-Antoine, il entre, en tant que compagnon, chez le célèbre ébéniste Jean François Oeben, ébéniste du Roy, installé à l'Arsenal. Il a comme collègue Jean-Henri Riesener qui succédera à Oeben aprés sa mort en 1763. Leleu , désapointé, passe alors sa maîtrise, qu'il obtient en 1764 et ouvre son propre atelier rue de la Contrescarpe, atelier qu'il quitte, peu de temps aprés, pour des locaux plus vastes, rue Royale. Sa réputation s´accroît trés rapidement. Il devient notamment le principal fournisseur du prince de Condé qui lui commande de nombreux meubles pour ses différentes résidences. En 1780, il prend, comme associé, son gendre Charles Antoine Stadler à qui il laissera son établissement vers 1792.
À ses débuts, encore sous l'influence d'Oeben, les meubles de Leleu sont grandioses et somptueux, mais peu à peu, il acquiert plus de sobriété. Ses oeuvres, alors trés personnelles, sont d'une grande simplicité, aux proportions parfaites et le fini de l'exécution comme le choix des matériaux sont remarquables. Les meubles de style Louis XV et Transition sont peu nombreux. Ce sont des oeuvres en placage de bois de rose ou en acajou marquetés de fleurs de rosaces ou de paniers fleuris et richement décorés de bronze doré. Par contre, Leleu produisit une multitude de meubles Louis XVI, néoclassiques , "à la grecque", aux formes robustes, trés architecturées. Les marquetteries utilisées ont des motifs réguliers, des quadrillages ornés de quatre feuilles ou de rosaces qui s'étendent sur toute la surface des panneaux carrés, rectangulaires ou en losange, délimités toujours par un cadre de bois plus sombre ou de bronze qui vient renforcer les volumes importants des meubles.
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LEMARCHAND Charles-Joseph
Charles-Joseph Lemarchand (1759 - 15 janvier 1826) - Ébéniste. Maître le 17 mai 1789. Il résida rue des Tournelles, puis rue du Faubourg-Saint-Antoine et enfin, rue du Pas-de-la-Mule, jusque sous la Restauration. Après la tourmente révolutionnaire, Lemarchand se distingua dans l'ébénisterie d'art.
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Natif de Dieppe, Charles-Joseph Lemarchand s’installe rue des Tournelles jusqu’à l’obtention de sa maîtrise en 1789 . Il s’établit alors rue du Faubourg-Saint-Antoine où il demeurera jusqu’en 1807, et terminera sa carrière rue du Pas-de-la-Mule. Fournisseur du garde meuble de la Couronne, il livre en 1791, dix-huit commodes en acajou destinées au Château de Saint-Cloud. Sous l’Empire il travaillera pour Napoléon et ses châteaux impériaux. On peut citer en particulier une très belle console soutenue par des griffes de bois doré, livrée au Château de Compiègne. Tous les meubles de Charles-Joseph Lemarchand sont exclusivement du style Louis XVI. La majorité d’entre eux est exécutée en bois d’acajou, aux formes simples, sans décor, si ce n’est de fines baguettes de cuivre. Après sa mort son fils Louis-Edouard reprendra l’atelier et continuera l’activité de son père, comme fournisseur de la Couronne, sous Charles X et Louis Philippe.
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LEPAGE Guillaume-Joseph
Guillaume-Joseph Lepage - Menuisier-ébéniste. Maître le 12 février 1777. Il exerça rue des Bourdonnais jusqu'à la Révolution. Dans une vente à l'hôtel Drouot, en 1909, un secrétaire portait l'inscription : "Fait par Le Page, 1777". Ce secrétaire présentait des marqueteries à paysages et motifs d'architecture.
LEPENDU Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Lependu (1759-1831), ébéniste, maître le 12 juin 1782. Il était le gendre de l'ébéniste Magnien. Établi d'abord rue du Ponceau, il changea plusieurs fois de domicile et résidait en dernier lieu rue de Rivoli. Il a produit quelques grands régulateurs Louis XVI en acajou.
LERAT Claude
Claude Lerat - Ébéniste. Paris. Maître le 24 décembre 1785. Après avoir été artisan libre, il passa maître et continua d'habiter au faubourg Saint-Antoine, jusqu'au début du XIXe siècle. Son estampille se retrouve sur de bons ouvrages, dans le style Louis XVI.
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Issu d’une famille d’ouvriers-chaisiers, Claude Lerat, après avoir travaillé comme ouvrier libre, passa sa maîtrise en 1785. Il commença à exercer au faubourg Saint-Antoine, rue Sainte Marguerite, puis transféra ses ateliers rue de Charonne où il restera jusqu’ au début du dix-neuvième siècle. Il a produit des sièges Louis XVI, classiques, de belle qualité. On peut mentionner quatre fauteuils à dossier chapeau, aux pieds fuselés à cannelures rudentées.
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LEROUGE Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Lerouge (Mort en 1757) Menuisier en sièges. reçu la maîtrise le 17 février 1749. Lerouge qui a utilisé deux estampilles distinctes à grands caractères, l'une "LE ROUGE", l'autre "I.B. LEROUGE" était un fabricant de sièges qui n'a produit que sous Louis XV.
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Jean-Baptiste Lerouge, menuisier parisien, obtient ses lettres de maîtrise en 1759, et malgré son statut de menuisier s’installe au faubourg Saint-Antoine, rue de Charenton, sous l’enseigne « A l’image de Saint- Pierre ». Sa production de canapés, de fauteuils et de chaises, style Louis XV, est pour la plus grande partie en noyer verni, très souvent garnie de canne. Les décors, simples, et les formes de certaines de ses oeuvres se rapprocheraient du style Régence. On peut mentionner également quelques ouvrages en bois massif sculpté et peint. Après sa mort son atelier et son activité furent repris par sa veuve, Jeanne Ruelle, aidée par de très bons ouvriers, dont plusieurs, comme Louis Delanois, Guillaume Boucault et Pierre Forget qui se distinguèrent dans la suite.
Lerouge a utilisé deux estampilles distinctes à grands carractères LE.ROUGE et I.B.LEROUGE. La seconde semble avoir surtout servi à la veuve du maître.
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LEROY Felix
Felix Leroy - menuisier en sièges. Paris. Maître le 17 février 1749. Il exerça rue de Cléry jusque vers le début du règne de Louis XVI. Il a marqué de son estampille de bons sièges d'époque Louis XV et quelques fauteuils, plus rares, de l'époque Louis XVI.
LESUEUR François
François Lesueur - Ébéniste. Maître le 22 septembre 1757. Travaillant d'abord comme ouvrier libre rue de Lappe, cet artisan serait mort vers 1765. Sa marque a été relevée sur plusieurs petites tables en marqueterie de bois fruitier.
LETELLIER Jacques-Pierre
Jacques-Pierre Letellier Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 16 décembre 1767. Il travailla rue du Faubourg-Saint-Antoine durant plus d'une vingtaine d'années. Il a laissé sa marque sur de bons ouvrages en marqueterie à décor à la grecques.
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Jacques-Pierre Letellier, né vers 1745 ,obtient sa maîtrise en 1767 et s'établit rue du Faubourg Saint-Antoine où il travailla pendant une vingtaine d'années. Comme son pére il était fabricant de siéges de qualité mais il produisit également des meubles Louis XVI de bonne facture, en bois de rose, encadrés "à la grecque" ainsi que quelques ouvrages ornés de marquetterie de treillage ou de paysages.
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LETELLIER (PÈRE) Jacques-Pierre
Jacques-Pierre Letellier - Menuisier parisien, reçu maître en 1747. Il exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine, puis rue de Charenton jusqu'à la fin du règne de Louis XV. Il fabriquait toutes sortes de sièges ordinaires, de luxe et de commodité, notamment des "canapés de canne faisant la chaise percée".
LÉTONNÉ Henri
Henri Létonné - menuisier. Reçu maître menuisier à Paris le 9 juin 1773. Il habita successivement sur le quai d'Orléans et rue de l'Ile-Saint-Louis, jusqu'en 1791. Il fabriquait des bordures de tableaux et d'estampes. Il utilisait deux marques, l'une "HENRY LETONNE" et l'autre "H. LETONNÉ".
LEVASSEUR Étienne
Étienne Levasseur (1721 - 1798) Menuisier-ébéniste marqueteur. Paris. Maître le 17 décembre 1767. "Il débuta dans l'atelier d'un fils de Boulle dont il fit des imitations. Il employa l'acajou en grande masse et fut l'un des précurseurs du style Empire.
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Aprés avoir travaillé chez l'un des fils Boulle, Étienne Levasseur devient ouvrier privilégié rue du Faubourg Saint-Antoine où il commence la fabrication, mais surtout la restauration d'un grand nombre de meubles en marquetterie. Dés l'obtention de sa maîtrise en 1767 , il travaille pour le Garde Meuble de la Couronne et produit de nombreux ouvrages pour les châteaux de Versailles, de Fontainebleau et de Saint-Cloud. Étienne Levasseur a été un habile ébéniste et tous les meubles signés de son estampille sont soignés, de grand goût et de trés haute qualité. La plupart ont été réalisés selon la technique de Boulle, en marquetterie de cuivre et d'écailles mais il a laissé également une production purement personnelle, de style Louis XVI, à placage d'acajou moiré, admirablement bien construits, aux proportions parfaites et aux encadrements de bronze finement ciselé. Quelques-unes de ses oeuvres, mais plus rares, ont été revêtues, de bois de rose, de citronnier ou d'amarante. Son atelier fut repris par son fils Pierre-Etienne, puis par son petit fils Levasseur Jeune, qui ,tous deux ,continuèrent à perpétrer son savoir faire et ses traditions.
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LEVESQUE Albert
Albert Levesque maître le 17 février 1749, tenait son magasin rue du Faubourg-Saint-Antoine, puis rue Sainte-Avoye. Il a produit des petits meubles , des coiffeuses, et quelques commodes.
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Levesque Albert tenait un atelier d'artisan libre rue du Faubourg-Saint-Antoine, près de la rue Saint-Nicolas, lorsque, en septembre 1748, la jurande des menuisiers porta plainte contre lui pour avoir tenté d'expédier en province plusieurs caisses renfermant ses ouvrages, ce qui constituait une contravention aux privilèges corporatifs. Afin d'éviter des poursuites, il sollicita la maîtrise, qu'il obtint peu après, le 17 février 1749. Lévesque fut juré de sa communauté de 1758 à 1760. Il demeurait alors rue Sainte-Avoye, d'où il disparut vers la fin du règne de Louis XV. Cet ébéniste s'appliquait à de minutieux travaux en bois de rapport; il faisait des meubles de fantaisie, comme des tables ployantes avec dessus en damier et des écrans portant un petit secrétaire.
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LEVET Claude
Claude Levet (5 mars 1729 - 9 août 1774), sculpteur. Un contrat de 1776 précise qu'il demeurait « rue de St pierre le Viel ». Comme Nogaret, il fut apprenti chez François Girard. La production strictement Louis XV de Levet ne nous est connue que par quelques rares sièges, tous foncés de canne.
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Fils de Jean Baptiste Levet, maître charpentier, Claude Levet nait à Lyon le 5 mars 1729. Il est employé comme apprenti, comme le fut Nogaret , chez François Girard. Son nom n’étant mentionné dans aucune liste des maîtres-menuisiers, on pense qu’il fut plutôt reconnu comme sculpteur. Ses sièges, uniquement de style Louis XV, sont simples, sans caractéristiques particulières et pratiquement tous, garnis de cannage. Levet a produit également des sièges garnis, cf. un fauteuil en cabriolet vendu par Baron-Ribeyre en 2014. Ils sont conformes au stéréotype lyonnais et généralement assez simples, la sculpture est souvent stéréotypée et plus frustre que dans la production de Nogaret ou de Canot. Son estampille se trouve sur la face externe de la travers arrière de la ceinture, sur la traverse arrière du plateau de cannage et aussi sur la face arrière d'un montant du dossier.
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LEXCELLENT Nicolas
Nicolas Lexcellent (Mort vers 1788) - Menuisier en sièges. Maître le 18 juillet 1764. Il signa des sièges de bonne fabrication, marqué avec l'estampille où son nom est orthographié d'une manière fantaisiste: N. Lexelant.
LHERMITE Martin-Étienne
Martin-Etienne Lhermite (vers 1730-vers 1765) - ébéniste - maîtrise obtenue le 22 août 1753 : Ébéniste du XVIIIème siècle, Martin-Etienne Lhermite se caractérise par ses ouvrages en marqueterie de fleurs Louis XV.
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De son mariage en 1752 avec Jeanne-Pierre Van Risen Burgh, fille du renommé Bernard Van Risen Burgh II, Martin-Etienne Lhermite a trois filles. Depuis sa fabrique de la rue de Charenton, il réalise de très beaux meubles estampillés Louis XV, habillés de placages, unis ou posés de manières diverses.
Ses meubles les plus caractéristiques affichent une marqueterie de fleurs très décoratives en bois de couleur. Ses bronzes adoptent le rocaille de Louis XV dans la surcharge ou à l’opposé, dans un genre qui lui est propre tout en fluidité et en élégance. Il réalise de nombreux bureaux mais aussi des encoignures, des coiffeuses et des commodes qu’il livre fréquemment au marchand et ébéniste Pierre Migeon. Après son décès, une partie des meubles restés dans son atelier sont achevés, parfois même estampillés par Bernard Van Risen Burgh.
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LIDONS Louis
Louis Lidons - ébéniste. Maître le 26 mars 1777. Il habita d'abord rue des Petits-Champs-Saint-Martin, puis rue Guérin-Boisseau jusqu'en 1791. D'après son livre de commerce conservé aux Archives de Paris, il confectionnait surtout des ouvrages en chêne et en sapin ainsi que des meubles en placage de bois de rose.
LIEUTAUD François
François Lieutaud (1665 - 1748), père de Charles Lieutaud et grand-père de Balthazar, reçu Maître à la fin du XVIIe siècle.
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La marque F.L. correspond à l’estampille de François Lieutaud reçu Maître à la fin du XVIIe siècle. Originaire de Marseille, il était le père de Charles LIEUTAUD, lui-même ébéniste et le grand-père de Balthazar LIEUTAUD ébéniste également. Installé à Paris, rue Traversière puis rue Saint Nicolas, il exécuta avec le célèbre Charles BOULE, quelques uns des plus beaux meubles de Versailles. Les actes d’un procès de l’époque indiquent, qu’à titre exceptionnel le Roi Louis XIV lui avait accordé le rare privilège de pouvoir créer et fabriquer les bronzes de ses meubles, car à cette époque là, seule la corporation des bronziers avait cette exclusivité.
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LIEUTAUD Balthazar
Balthazar Lieutaud (Mort le 10 mai 1780) - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 20 mars 1749. Il se distingua dans la fabrication des meubles de grand luxe, et se fit une spécialité des boîtes de pendules.
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Issu d'une grande lignée d'ébénistes, Balthazar Lieutaud obtint sa maîtrise en 1749. Il s'établit rue de la Pelleterie puis rue d'Enfer. Fournisseur de la Cour, il fabriqua des meubles de grand luxe mais se spécialisa dans les coffres d'horloge, sans doute influencé par son cousin horloger qui portait le même nom et le même prénom que lui. On retrouve son estampille sur un grand nombre de régulateurs de trés haute qualité ornés de bronzes somptueux ciselés par les plus grands bronziers du moment comme Caffieri, Edme Roye ou Charles Grimpelle. Ses gaines d'horloge sont d'une remarquable élégance et d'une grande finesse d'exécution. Si ses premières oeuvres sont de style Louis XV, il adopta trés vite les lignes droites et les motifs inspirés de l'antiquité de la période suivante. Trés souvent il reproduisit les mêmes modèles avec de légères variantes. Le Château de Versailles renferme un somptueux régulateur en bois d'ébène, fait de plusieurs corps rectangulaires, ornés de bronzes à l'antique avec des bas reliefs symbolisant les différentes saisons. En nombre bien plus restreint, mais toujours aussi luxueux, on peut citer des commodes, secrétaires, encoignures.....de style Louis XV et Louis XVI. A sa mort, sa veuve conserva quelques temps son atelier qu'elle abandonnera définitivement en 1784.
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LORIN Jean
Jean Lorin dit Le Vallon Menuisier-ébéniste à Paris au XVIIe siècle. Le 10 février 1639, il promit, au conseiller Mathurin-Martin d'Andreville, une armoire à dix-huit tiroirs avec les armes de France sculptées sur le fronton.
LOUIS Jean-Pierre
Jean-Pierre Louis - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 5 septembre 1787. Il prit la succession de son père, rue du Jour. Après la Révolution, il remonta sa boutique, rue Saint-Nicolas. Il fournit à l'Administration impériale de nombreux sièges pour les grands-officiers de la Couronne.
LOZERAY
Lozeray possédait un atelier d'ébénisterie à Paris, rue Feydeau, sous le Directoire. On connaît une suite de sièges offrant cette particularité que les motifs et attributs représentés par leurs sculptures sont reproduits en couleurs sur les tapisseries qui les recouvrent.
LUCHON Julien
Julien Luchon dit Percheron. Marqueteur à Paris au XVIIe siècle. En 1691 et 1692, il répara la marqueterie de deux petits cabinets ,de la petite galerie du roi à Versailles.
LUCIEN Jacques
Jacques Lucien (Né en 1748) - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 16 novembre 1774. Il exécuta quantité de meubles pour le Garde-meuble Royal.
LUTZ Girard-Henri
Girard-Henri Lutz (1736 - 4 avril 1812) Maître le 10 octobre 1766. Ébéniste d'origine allemande. Dans son atelier de la rue des Gravilliers, il fabrique aussi bien des meubles Louis XV, voire Régence, que des ouvrages Transition ou Louis XVI.