- RESTAURATION DE MEUBLE -
LETTRE R
RABAUDIN J
Ébéniste, mort en 1774. Menuisier très peu connu, Rabaudin possède un atelier chemin de Ménilmontant.
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Son estampille figure sur une paire de consoles Louis XVI demi-lune (Photo ci-dessous). Ces meubles en bois sculpté et doré sont ornés d’un opulent décor d’entrelacs, de guirlandes de fleurs et de feuilles d’acanthe. Ils reposent sur quatre pieds fuselés et cannelés réunis par une entretoise. Elle supporte une urne.
A son décès, la veuve de Rabaudin décide de poursuivre son activité, d’abord à la même adresse puis rue du Faubourg Saint-Antoine.
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RAISIN Jean-Georges
Jean-Georges Raisin - ébéniste. Maître le 27 février 1755. On le trouve cité dans le livre de Migeon pour la fourniture de nombreux ouvrages en bois de noyer, tels que des secrétaires, des servantes et des petites tables spécialement faites pour s'adapter sur les bras de fauteuils.
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Jean-Georges Raisin gagna la maîtrise en 1755. Après avoir habité au faubourg Saint-Antoine, il s'installa rue d'Antin, d'où il disparut entre 1782 et 1785. On lui doit de meubles de style Louis XV en bois de placage.
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RASCALON Barthélemy Mammès
Barthélemy Mammès Rascalon (Né vers 1745) - Ébéniste. Paris. Il habitait rue de Cléry sans les dernières années du règne de Louis XVI. On l'appelait Rascalon le jeune pour le distinguer de son frère Antoine, qui décora le mobilier du salon d'été de Mesdames de France au château de Bellevue.
RATIÉ Jean-Frederic
Jean-Frederic Ratié (1755-1838) - Ébéniste parisien, fut admis à la maîtrise le 15 Juillet 1783.
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Jean Frédéric Ratié, né à Hanovre, obtint sa maîtrise en 1783. Il s'installe rue de Cotte puis rue Lenoir au Faubourg Saint Antoine. En 1801, sous le Directoire, il déménage rue de la Cerisaie où il travaillera jusqu'en 1819. Ses meubles, secrétaires, tables trictrac, commodes, bonheurs-du-jour... aux lignes trés sobres, sont tous de style fin Louis XVI. Ils sont exécutés principalement en acajou clair. Pour l'ornementation et les dorures, Ratié faisait appel à un certain Gérard, doreur sur métaux, installé rue du Faubourg Saint-Antoine. En 1791 il travaillera pour le Garde Meuble de la Couronne qui lui commandera trois commodes pour le château de Saint-Cloud.
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REBOUL Jean-Pierre
Jean-Pierre Reboul - Ébéniste-mécanicien. Paris. Maître le 30 juillet 1766. Il exerça rue Neuve-Saint-Martin. Il était spécialisé dans les tables de salle à manger. Il vendait notamment des "tables rondes que l'on pouvait rendre ovales".
REBOUR Isaac-Simon
Isaac-Simon Rebour (Né en février 1735) - Ébéniste. Paris. Maître le 15 juillet 1767. Il habita successivement les rue de Charonne, de Montreuil et de la Roquette. Il employa aussi les talents du machiniste Boullet. Bien qu'il fût adroit, il réussit mal dans ses affaires et dut déposer son bilan à quatre reprise.
REIMERS Johan-Henrik
Johan-Henrik Reimers (Mort au mois d'août 1773) - Ébéniste suédois, passé maître à Stockholm en 1754. Il a laissé des meubles assez gracieux.
REIZELL François
François Reizell (Mort le 25 octobre 1788) - Ébéniste. Paris. Maître le 26 février 1764. D'origine allemande. Vers 1770, Reizell se transporta au Faubourg-Saint-Germain, résida quelques année rue des Saint-Pères, et ensuite rue du Petit Lion. La plupart de ses meubles sont en marqueterie.
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Originaire d’Allemagne, François Reizell s’établit rue Traversière, dans le faubourg Saint-Antoine où il débute sa carrière. Il obtient ses lettres de maîtrise le 22 février 1765 et quitte le quartier des ébénistes pour s’installer rue des Saints-Pères, où il prend comme ouvrier Joseph Baumhauer, qui deviendra le célèbre Joseph, artisan privilégié de la Cour. Il terminera sa carrière rue du Petit-Lion-Saint-Germain. Il meurt en 1788. À partir de 1770, il a comme principal client le Prince de Condé à qui il livrera de nombreux ouvrages pour le Palais-Bourbon et pour ses châteaux de Chantilly et de Villegénis.
François Reizell a laissé de nombreux meubles de très belle qualité et qui décèlent le véritable talent de cet ébéniste. Il a su évoluer et s’est adapté aux différents styles de son époque. Ses oeuvres sont donc très diverse , mais principalement de style Louis XV et Transition. Il utilise des placages en bois de rose, de violette, d’amarante, de satiné, marquetés d’oiseaux, de paysages ou de fleurs constituées en bouquets, en guirlandes ou en corbeille.. Quelquefois ces décorations sont un peu trop chargées mais toujours composées avec beaucoup de goût. Sur ses ouvrages de style Transition, surtout des commodes et des secrétaires, les marqueteries de trophées, de vases ou de dessins géométriques remplacent les compositions florales.
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REMOND Félix
Félix Remond - Ébéniste. Paris. Sous la restauration il est ébéniste breveté de la duchesse d'Angoulême et de la duchesse de Berry, passe pour avoir été un élève de Riesener, puis un des chefs d'atelier du Garde-Meuble.
REMY Pierre
Pierre Remy (1724-1798) Menuisier. Paris. Maître le 8 mai 1750. Il dirigea un établissement considérable rue Poissonière. Remy produisait avec succès des bois de sièges, mais sans se spécialiser dans cette fabrication; il travaillait aussi pour le bâtiment et faisait le commerce des bois d'industrie.
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Fils d'un Maître Menuisier et neveu du grand ébéniste Gilles Joubert, Pierre Rémy ,aprés avoir été admis à la maîtrise en 1750, ouvre un très important atelier et commerce de bois pour le bâtiment et l'industrie, rue Poissonnière. Il se spécialisa dans la fabrication des siéges. On trouve son estampille sur de beaux ouvrages, des fauteuils Louis XV montés à châssis, à décors sculptés de roses et de feuillages à larges moulures. Certains de ses sièges Transition sont de forme galbée aux motifs néoclassiques. Sa production de sièges Louis XVI, moins abondante, est travaillée en bois naturel avec des dossiers souvent cintrés, sculptés de feuillages, d'entrelacs, piastre, laurier et acanthes. Malgré le prestige de son entreprise, Rémy fut contraint de déposer son bilan et cessa son activité en 1780.
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RENAULT René
René Renault - ébéniste à Tours. Maître le 15 mai 1747. Il fut élu juré de sa communauté en 1767. Cet artisan établi rue de la Scellerie, confectionnait des armoires, buffets et commodes de chêne et de noyer.
REUZE François
François Reuze (1716 - 17 mars 1799) - Ébéniste. Paris. Maître le 20 juillet 1743. Fut fournisseur du Mobilier de la Couronne. Il employait une marque dont les trois premières lettres forment une abréviation de son prénom.
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Fils du menuisier Pierre Reuze, François Reuze obtient ses lettres de maîtrise en 1743 et installe son atelier rue de Cléry où il travaillera pendant une cinquantaine d’années. Il reçoit de nombreuses commandes royales et fut le principal fabricant du mobilier de la reine Marie-Antoinette et de la cour de Suède. Sa production comporte quelques sièges de style Transition et des sièges Louis XVI, mais la plus grande partie de ses modèles semble privilégier le style Louis XV. On peut mentionner de larges fauteuils à la reine, des canapés, des fauteuils à amples dossiers évasés...Les sculptures dont il orne ses ouvrages, souvent luxueux, sont abondantes et originales, composées de feuillages, de rocailles, de rinceaux ou de coquilles.
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REVAULT Claude
Claude Revault (Mort le 16 octobre 1757) Ébéniste. Paris. Maîtrise le 5 novembre 1755. Il n'a estampillé qu'un nombre restreint de meubles, mais il avait travaillé auparavant comme ouvrier libre.
REYDT Hans Van
Hans Van Reydt - Ébéniste de talent, réputé à Cologne au commencement du XVIIe siècle.
RHENON Jean
Jean Rhenon - ébéniste. Maître le 26 juillet 1746. Artisan spécialisé, selon Salverte, dans la fabrication des buffets d'orgues et des boites de clavecins.
RIBÈRE
Ribère - Ébéniste. Le catalogue d'une vente anonyme faite à l'hôtel Drouot le 9 mai 1914 signalait cette marque sur une petite table à déjeuner en acajou, du temps de Louis XVI.
RICHARD Pierre
Pierre Richard - Ébéniste. Paris. Maître le 9 juillet 1777. Il exerça successivement rue des Deux Écus et rue Saint-Honoré au marché des Quinze-Vingts, sous l'enseigne du "Duc de Valois". Ce menuisier a fabriquer des meubles d'usage courant.
RICHTER Charles-Erdmann
Charles-Erdmann Richter - Ébéniste. Maître le 4 février 1784. Fournisseur du Mobilier de la Couronne. Il se distingua dans la fabrication des meubles en acajou, tels que des bureaux à cylindre, des bibliothèques, commodes et consoles, des tables de fantaisie...
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Charles-Erdmann Richter - Ébéniste. Maître le 4 février 1784. Fournisseur du Mobilier de la Couronne. Il se distingua dans la fabrication des meubles en acajou, tels que des bureaux à cylindre, des bibliothèques, commodes et consoles, des tables de fantaisie...
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RIESENER Jean-Henri
Jean-Henri Riesener (4 juillet 1734 - 6 janvier 1806) - maîtrise obtenue le 23 janvier 1768, date à laquelle il commence à utiliser sa propre estampille, et, en juillet 1774, le titre d'ébéniste ordinaire du Mobilier de la Couronne, en remplacement de Gilles Joubert. Le plus grand ébéniste de son époque.
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Un visage rond, des yeux qui pétillent, des cheveux poudrés et coiffés à la mode », tel est le portrait que laissa un peintre de l’époque de Jean-Henri Riesener.
Ebéniste favori de Marie-Antoinette, Riesener est le maître incontesté du meuble Louis XVI, par l’ampleur et la diversité de son œuvre mais aussi par la très grande qualité de ses meubles et par la somptuosité des ouvrages sans égales commandés par la cour. Né à Gladbeck - un bourg proche d’Essen en Allemagne - de son vrai nom Johan Herman Riesener, il arrive très jeune comme apprenti dans l’atelier parisien de Jean-François Oeben, menuisier-ébéniste du roi à l’Arsenal pour finir par y devenir son principal associé. Il marque alors dans une première mesure ses meubles sous le label « Oeben ». Ces deux ébénistes se trouvent indissolublement liés : d’abord par une œuvre commune d’une grande qualité, le grand bureau à cylindre du roi, commencé par le premier et fini par le second, puis une nouvelle fois lorsque Riesener épouse la veuve d’Oeben, Françoise Marguerite Vandercruse en 1767.
Reçu maître en 1768, il est nommé ébéniste ordinaire du mobilier de la Couronne en 1774 en remplacement de Gilles Joubert. Il entre alors dans une période de succès qui dure près de dix ans. Ebéniste privilégié, logé et protégé par le roi, Jean-Henri Riesener a ainsi la possibilité d’enfreindre toutes les règles et travaille à sa guise. Par l’inventaire du garde-meuble, nous savons qu’il livre de 1774 à 1784 près de 700 meubles pour la cour. S’ils ne les signent pas tous, ils portent généralement au revers une étiquette numérotée.
Riesener décline finalement dans les années 1785 où il est progressivement évincé du Garde-Meuble de la couronne en raison des prix déraisonnés qu’il demande. On lui préfère son homologue Beneman. Riesener reste tout de même en faveur auprès de la reine qui lui passe encore des commandes. Au cours des ventes révolutionnaires, Riesener rachète quelques-uns des meubles qu’il livra au Garde-Meuble. Il envisage alors de les revendre et tente de le faire à plusieurs reprises. Il publie d’ailleurs pour ce faire une annonce qui propose:
« les beaux ouvrages d’ébénisterie de la fabrique du citoyen Riesener, ébéniste, savoir : secrétaires, commodes, bureaux, tables et bibliothèques, toilettes, cassettes, secrétaires de voyage, la plus grande partie d’acajou le mieux poli, des pièces en lien avec la marqueterie ombrée, d’ébène destinées pour le cabinet intérieur du château de Versailles, le tout richement orné de belles frises et guirlandes, fleurs et ornements, modèles nouveaux, supérieurs et ciselés par les plus habiles artistes de Paris et la plus belle dorure en or mât ».
La manière de Jean-Henri Riesener s’illustre particulièrement dans la richesse des bronzes de ses meubles mais également dans leur extrême simplicité.
Elève d’Oeben, il adopte les formes rectilignes du style Louis XVI mais garde fréquemment un léger mouvement, souvenir du style Louis XV, visible dans la cambrure des pieds ou le profil découpé des tabliers. Il aime les marqueteries géométriques, les paniers fleuris ou les bouquets au modelé accentué. Les bronzes, beaucoup plus finement ciselés que ceux d’Oeben sont influencés de l’Antiquité : frisées de postes, rinceaux, acanthes ou encore rosaces.
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ROBERDAY
Roberday - Ébéniste a Paris au XVIIe siècle. Il y avait de lui des cabinets en nacre de perle chez l'ébéniste Cressent et dans la collection Davila. Il exécuta aussi des cadres de miroirs et des meubles précieux.
ROCHETTE Laurent
Laurent Rochette (Né en 1723) - Ébéniste. Paris. On a trouvé sa signature sur une commode venture Louis XV.
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Laurent Rochette, né en 1723 , devint vers 1750 " ébéniste privilégié devant la cour "titre qui lui donnait les mêmes avantages que la maîtrise". Il établit son atelier rue de Charonne puis déménagea rue Saint-Antoine où il est mentionné jusqu'en 1770. Ses meubles Louis XV, classiques, en bois de placage, font preuves d'un travail soigné et estimé.
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ROENTGEN David
David Roentgen (11 août 1743 - 12 février 1807) Ébéniste-marqueteur. Maître le 24 mai 1780. Originaire d'Allemagne. Il n'était pas établi à Paris et n'y avait qu'un dépôt ou il tenait des meubles fabriqués en Allemagne. Ses démêlés avec la corporation le forcèrent de se faire recevoir maître ébéniste de Paris.
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Célèbre ébéniste allemand, David Roentgen n'a jamais eu d'atelier à Paris. Aprés avoir travaillé avec son père, Abraham Roentgen, ébéniste de grand renom, installé à Neuwied sur-le-Rhin, près de Coblence, il lui succéda en 1772 et s'associa alors avec l'horloger réputé Pierre Kinzing. Ensemble ils entreprennent de véritables chefs-d'œuvre plein de surprises et de secrets qui trés vite leur permettent de connaitre un très énorme succès. Ils ouvrent un dépôt à Paris chez un miroitier de la rue St Martin. Les commandes affluent que ce soit celles de la Cour ou celles d'une riche clientèle privée. La corporation des menuisiers-ébénistes parisiens prenant ombrage de cette réussite, David Roentgen décide de passer sa maîtrise qui l'obtient en 1780. Roentgen ouvre alors un magasin à Paris dans le quartier St Honoré et se qualifie comme ébéniste-menuisier du Roi et de la Reine. Malheureusement la Révolution française le prive de la plus grande partie de sa clientèle. Il voit tous ses biens, à Paris, saisis par le pouvoir et ses ateliers pillés. Il fait faillite en 1789.
La tourmente passée, Roentgen reprend ses activités à Neuwied, activité axée que vers l'Allemagne. Il meurt cinq ans plus tard à Wiesbaden. Presque toute la production de Roentgen appartient au style néoclassique. Il diversifia ses oeuvres par rapport aux goûts de ses clients et fut influencé par ses confréres hollandais, anglais et surtout français, en grande vogue à cette époque. Il signait rarement ses ouvrages mais il n'y eut jamais de doûte sur leur identité tant ses meubles étaient différents par leurs formes puissantes et par leur originalité. Il avait trouvé un procédé nouveau pour durcir et polir les bois en leur donnant l'éclat du marbre. Roentgen était aussi un marqueteur hors pair. Ses commodes, ses encoignures, ses bureaux étaient tous revêtus de marquetteries dont l'abondance de nuances et la finesse des motifs faisaient penser à des tableaux. Elles représentaient des guirlandes de fleurs suspendues à des rubans, des oiseaux, des paysages et des scénes chinoises , des personnages vacant à leurs occupations... Une autre caractéristique de Roentgen était ses meubles en acajou, aux formes majestueuses et imposantes et aux colonnes cannelées. Bien entendu, la plupart de ses oeuvres étaient indissociables à celles de son associé Kinzing qui mécanisait toutes ses productions. En résumé Roentgen était un décorateur et un marquetteur admirable et qui, grâce à son génie et son habilité a inventé et donné tout son essor aux meubles " à "mécanique ".
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ROGER
Roger - Ébéniste. Paris. Nous trouvons son estampille sur une commode du temps de Louis XV. On l'attribue à un ébéniste de Paris, Antoine-Symphorien Roger, reçu maître le 1er septembre 1799; mais cette opinion manque de vraisemblance.
ROHT Michel-François
Michel-François Roht - Ébéniste. Maître le 18 août 1773. Il exerça rue Zacharie jusqu'à la Révolution. Au début de l'Empire, il demeurait rue de Charention n.28. On a relevé sa marque sur des meubles en acajou.
ROUBO André-Jacob
André-Jacob Roubo Menuisier. Auteur de l'Art du menuisier, décrivant l'art de l'ébéniste et du décorateur de cette époque, avec planches renfermant des modèles des styles Louis XV et Louis XVI.
ROUGERET
Rougeret - Vernisseur. Paris. Il imita le vernis de la Chine avant les Martin.
ROUSSEL Pierre
Pierre Roussel (1723-1782) Ébéniste. Maîtrise le 21 août 1745. Très habile marqueteur, Roussel a laissé une production abondante, diverse et d'excellente qualité.
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Reçu Maître Ebéniste en 1745, Pierre Roussel s'installe rue de Charonne, dans le faubourg Saint-Antoine sous l'enseigne " L'Image de Saint Pierre ". Grâce à ses qualités d'ébéniste et surtout de marqueteur hors pair, il acquiert trés rapidement une grande notoriété. En 1762 il devient juré de sa communauté. Dès 1767 il est considéré comme l'un des meilleurs ébénistes de son époque ce que confirme "l'Almanach d'indication générale ou du Vray mérite " de 1769 qui le cite comme l'un des premiers ébénistes de Paris. Grandement apprécié par ses confréres, il devient député du corps des ébénistes en 1777 puis syndic deux ans plus tard. Ses productions abondantes et variées se sont adaptées à tous les styles du XVIIIe siécle, avec élégance et raffinement. De nombreuses commodes Louis XV, à placage de bois de rose ou de bois de violette sont décorées de marquetteries de fleurs ou de nœuds de rubans. La laque et les paysages de goût d'Extrême Orient sont également souvent utilisés dans sa décoration. Sur les meubles, Transition et Louis XVI on retrouve beaucoup d'ouvrages marquettés de paysages architecturaux de villes, de rivière ou de ports, sans bien sûr oublier les marquetteries à dessins géométriques souvent employés. L'inventaire de ses marchandises, réalisé aprés sa mort, prouve la prospérité de son établissement que sa femme associée à ses fils, prit en gérance.
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ROUSSENS J. I
Roussens - Menuisier établi à Toulouse. Le père fut reçu maître le 16 mars 1757 et le fils le 7 février 1784. Son estampille a été trouvée aussi bien sur des sièges Louis XV, voire Régence, que sur des sièges Louis XVI, mais aussi sur un certain nombre de meubles.
ROUX Hubert
Hubert Roux, ébéniste. Maître le 26 avril 1777. Il travailla fort activement jusqu'en 1806. Établie rue Saint-Nicolas avant la Révolution, il résida ensuite rue Saint-Antoine. Il produisait, entre autres ouvrages, de nombreux bureaux à cylindre.
RUBESTUCK François
François Rübestück (1722-1785) Ébéniste. Paris. Maître le 7 mai 1766.
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Originaire d'Allemagne, Rübestück s'installe faubourg Saint-Antoine avant d'obtenir sa maîtrise le 7 mai 1766. Il déménage alors rue de la Roquette puis rue de Charenton. Cet ébéniste minutieux et adroit a malheureusement un fort penchant pour la boisson et la séparation d'avec sa femme l'empêche de faire fructifier tout son talent. S’il sait s’adapter facilement à l'évolution des styles, on peut également remarquer que plusieurs de ses fabrications relèvent d'une technique étrangère. La plus grande partie de ses meubles Louis XV et Louis XVI aux formes classiques à encadrements de bronzes finement ciselés sont recouverts de vernis noir et or à décors chinois de pagodes et de paysages lacustres. Malgré une production de meubles abondante et de grande qualité, Rubestuck achève sa vie misérablement et sans héritier, le peu de sa succession est destinée au Roi par « droit d'aubaine ».
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RUMMER Michael
Michael Rummer (3 mai 1747 - 1812) - Ébéniste et marqueteur allemand de talent. Fut un des collaborateurs de Röntgen. Rummer concourut pour une part importante à l'exécution d'un cabinet destiné à Marie-Antoinette et de deux grands panneaux décoratifs.
RVLC
Abréviation de Roger Vandercruse La Croix (Voir Vandercruse Roger).
RYSWYCK D. V
D. V. Ryswyck - Habile marqueteur allemand au XVIIe siècle