- RESTAURATION DE MEUBLE -
LETTRE B
BARA Pierre
Pierre Bara - Maîtrise le 28 juin 1758. Son atelier rue de Cléry, continuait de prospérer en 1768. Il signait en grandes lettres irrégulières. Sa marque figure figure sur un fauteuil de forme basse, dans le style de la Régence, à dossier en arbalète et décor de rocailles.
BARA Charles-Vincent
Charles-Vincent Bara - Menuisier en sièges, maître le 13 mai 1754. Il exerça rue des Filles-Dieu, puis rue Neuve-Saint-Denis. On lui doit quelques sièges cannés, de style Régence, et surtout des sièges Louis XV.
BARNON Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Barnon, devenu maître menuisier à Paris vers 1727, se consacra pendant une trentaine d'années à la fabrication des bois de sièges, rue de Bourbon-Villeneuve. Retiré des affaires, il demeurait en A761 rue Saint Médard, dans le faubourg de Bercy.
BARON Gilles
Gilles Baron (Mort vers 1770) - ébéniste à Paris. Reçu maître le 23 mars 1751. Il exerçait rue de Charenton, où sa veuve lui succéda jusqu'en 1782. On a relevé la marque G.BARON sur une console en bois sculpté et doré, présentant à la ceinture une fleur de lys, dans un cartouche de rocaille.
BARRAULT Joseph
Joseph Barrault (vers 1730 - 8 décembre 1798) - Ébéniste à Paris. Maître le 31 août 1768. Il fabriquait surtout des ouvrages en bois de rose, estampille : J. BARRAULT. Il exerça au faubourg Saint-Antoine, rue de Charenton, puis rue Traversière.
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Joseph Barrault (vers 1730 - 8 décembre 1798) - Ébéniste à Paris. Maître le 31 août 1768. Il fabriquait surtout des ouvrages en bois de rose, estampille : J. BARRAULT. Il exerça au faubourg Saint-Antoine, rue de Charenton, puis rue Traversière.
On sait qu'il a travaillé pour des marchands, notamment pour le tapissier Claude Turpin.
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BARTHÉLEMY Charles
Charles Barthélemy - Ébéniste à Paris. Maître le 10 septembre 1777. Il exerça rue des Petits-Champs-Saint-Martin. On a trouvé son nom sur une table d'artiste de forme incurvée, offrant des marqueteries à grandes fleurs jaunes et vertes sur fond de bois de rose.
BARTOLOMMEO DE PAOLO
Bartolommeo de Paolo - Artiste italien du XVIe siècle en marqueterie, qui sut obtenir de beaux effets de coloration.
BARY Michel
Établi rue du Faubourg-Saint-Antoine, Il fabriqua surtout des tables légères, en particulier des tables à trois côtés, spécialement conçues pour le jeu de tri, alors fort à la mode, pour le marchand Migeon et signait: M Bary.
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Michel Bary, maître ébéniste à Paris. Sa femme lui survécut longtemps et figurait en 1791 sur l'état des « pauvres maîtres et veuves de maître » secourus par le Roi depuis la suppression des communautés professionnelles. Établi rue du Faubourg-Saint-Antoine, Il fabriqua surtout des tables légères. Pendant une dizaine d'années, le marchand Migeon lui demanda des meubles de ce genre, dont un certain nombre à trois côtés pour jouer le tri, qui faisait alors fureur dans les salons.
Un frère de ce maître, Nicolas Bary, né en 1693, exerça rue de Charenton comme ouvrier libre et fit des ouvrages du même genre.
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BAUCH Jean
Jean Bauch (Né le 19 juillet 1764) - Ébéniste à Paris. Originaire de Rhénanie. Il fournissait des secrétaires en armoires à ses confrères Frost et Cie. Il exerça dans le faubourg Saint-Antoine, rue Trouvée, en 1789, il prit part au siège de la Bastille.
BAUDIN Noël
Noël Baudin (1719 - vers 1784) - Ébéniste à Paris, Maître le 30 juillet 1763. Il exerça d'abord rue Saint-Nicolas et termina sa sarrière rue du Faubourg-Saint-Martin. On lui doit des sièges largement traités, qui portent sa marque.
BAUMHAUER Joseph
Baumhauer Joseph ( ?-1772) – ébéniste : Joseph Baumhauer se présente comme l’un des plus grands ébénistes parisiens du règne de Louis XV, le second après Bernard Van Risen Burgh.
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Originaire d’Allemagne, Baumhauer s’installe à Paris où il épouse Reine Chicot, fille d’un maître ébéniste, en 1745. Il travaille longtemps comme ouvrier ébéniste, notamment chez son confrère François Reizell. En 1767, il est pourvu du brevet privilégié du Roi qui lui offre presque les mêmes droits que la maîtrise. Peu après, il ouvre son propre atelier rue du Faubourg Saint-Antoine, « A la Boule d’or ». Baumhauer, que l’on surnomme Joseph en raison de la difficulté de son nom, œuvre pour des marchands-merciers comme Simon-Philippe Poirier.
Les meubles de Joseph coïncident, par leur style et leur décor, aux dates de sa brève carrière. Ils illustrent le style Louis XV des années 1760 au style antique de Louis XVI. Ils se caractérisent par une sobriété de forme qui contraste avec la richesse et la fluidité des décors. Spécialisé dans les « gros meubles », Joseph réalise de nombreuses commodes, bureaux plats et encoignures aux lignes élancées, d’un très bel équilibre et d’une grande élégance. La majeure partie est revêtue de marqueteries aux tonalités sombres détachées sur fond clair de bois de rose, de laques d’Extrême-Orient, parfois même sur des plaques de porcelaines de Sèvres. Ses bronzes, d’une très grande qualité ornent tout en délicatesse les réserves et les lignes de ses meubles, sous la forme de longs rinceaux feuillagés ou de chutes d’angles. Joseph réalise aussi des meubles en marqueterie de métal. Ces pièces s’insèrent dans le mouvement de renouveau tourné vers le retour à l’exemple ancien d’André-Charles Boulle, phénomène de la fin du règne de Louis XV.
Parmi les meubles emblématiques de l’œuvre de Baumhauer, on relève la fréquence d’un type de commode de grand luxe. Tous ces meubles présentent une division frontale en trois panneaux, cernés de longues feuilles de refends traitées en crosse que l’on retrouve sur les flancs et le long des arêtes internes des pieds et de la ceinture, alors qu’une baguette moulurée protège les arêtes externes. Un motif majeur composé de rocailles et végétaux orne le panneau central. Dans les modèles en marqueterie, les bronzes s’appuient sur de larges bandes de bois sombres. Equilibrés, soignés et très justement proportionnés, ils adoptent tous une élégance irréprochable, illustratrice du style Louis XV. Les tables à écrire constituent également une série majeure dans l’œuvre de l’ébéniste. On relève parmi elles de grandes tables à écrire mais aussi des bureaux de petites dimensions. A ces meubles, il y applique ses techniques favorites de laque et de marqueterie auxquelles il allie parfois l’usage de plaques de Sèvres serties dans des encadrements de bronze. C’est donc dans une gamme de modèles très peu étendue que se manifeste la personnalité de Joseph Baumhauer ; mais le remarquable parti pris qu’il a tiré des laques du Japon, la beauté de ses panneaux, l’élégance de ses bronzes achèvent de faire de lui l’un des plus grands ébénistes du règne de Louis XV et souvent considéré comme l’égal de Bernard Van Risen Burgh.
Après son décès en 1772, son fils, Gaspard Joseph, qui travaille alors avec lui, reprend la fabrique de son père alors composée de huit établis et conserve la même estampille.
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BAUVE Mathieu
Mathieu BAUVE ou DEBAUVE ( mort vers 1786 ). Menuisier en siège. Maître le 1er août 1754.
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Mathieu Bauve, fut reçu à sa maîtrise en 1754 et s'installa rue de Cléry à l'enseigne du "Saint Esprit". Il eut de nombreux démêlés avec ses confrères et avait acquis la réputation "de mépriser et d'insulter tous ses voisins". Il produisait principalement des siéges Louis XV , imposants, dont l'exécution parfaite contrastait parfois avec la beauté des lignes. Ses modéles Louis XVI ont dans l'ensemble une valeur plus limitée. Les grands fauteuils d'apparat et fauteuils à la Reine étaient richement sculptés de fleurettes et avaient des formes audacieuses et inaccoutumées. En 1786, aprés sa mort, sa veuve lui succédera pendant une ou deux années.
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BAVANT Jean-louis
Jean-louis Bavant (Mort le 11 avril 1785) - Fabricant de meubles en acajou, en laque et en plaquage. Il était maître-tourneur depuis 1758, lorsque la Réforme de 1776 eut réuni le corps des tourneurs à celui des menuisiers-ébénistes, il devint député ou conseiller de la nouvelle communauté.
BAYER François
François Bayer. Ébéniste-marqueteur à Paris. Originaire d'Allemagne il fut reçu maître ébéniste à Paris le 5 décembre 1764.
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Specialisé dans la fabrication de meubles marquetés (ses marqueteries ombrées sont réputées) il s'installa pendant une dizaine d'années rue du Faubourg Saint-Antoine puis déménagea rue Saint-Honoré, espérant trouver dans ce quartier une plus brillante situation. Mais son rêve fut déçu, manquant de capitaux et accablé de dettes il subit coup sur coup 2 faillites en 1780 et 1781 et dût revendre son commerce.
Bayer cessa alors son métier d'ébéniste pour se consacrer, aidé par sa femme, à la restauration et vécut dans la misère jusqu'en 1785 date à laquelle on perd sa trace.
Les meilleures pièces marquées de son estampille se situent à la fin du règne de Louis XV sa production comprend des petites tables à écrire, tables rognons, coiffeuses, commodes à ressaut marquetées de fleurs et attributs ainsi que de scènes de chasse. Ses productions plus tardives, exécutées dans des circonstances défavorables, ont en général un moindre mérite..
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BAZIN Jean-denis
Jean-denis Bazin, fils de Denys Bazin, menuisier. On a trouvé sa marque sur de jolis ouvrages en noyer sculpté à décor de fleurettes et rocailles.
BEAUDRET Nicolas
Nicolas Beaudret Ébéniste à Paris. Il fut un des ébénistes employés par la Couronne entre 1715 et 1729. Il fournit divers meubles pour le palais de Trianon, et plus tard, on le chargea d'exécuter, au château de Versailles, divers travaux en bois de rapport dans les appartements du Régent et du duc de Bourbon.
BECK Sebald
Sebald Beck Ébéniste allemand du XVIe siècle. Il signait de son monogramme, en lettre gothiques, à côté de la date 1540.
BELLANGÉ Pierre-Antoine
Pierre-Antoine Bellangé (1760-1844) - menuisier en sièges. Paris. Maître le 24 octobre 1788. Il fut un des fournisseurs de la cour impériale puis royal. Rare sont les sièges estampillés de Bellangé, ils sont réalisés en acajou. Il aurait également réalisé des meubles pendant la Révolution.
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Pierre-Antoine Bellangé installa son atelier rue Neuve Saint-Denis où il exerça jusqu'à la fin de sa vie. Il commence à travailler pour l'entourage de l'Empereur et se spécialise dans les bois de lits et de sièges . Ce n'est que sous la Révolution que Béllangé, les commandes étant plus rares, décide de varier sa production et d'exécuter toutes sortes d'ébénisterie. Sa réputation devient internationale. En 1817 on trouve une commande de sièges pour le grand salon de la Maison Blanche à Washington. Il tient, sous le Consulat, l'un des premiers rangs de l'industrie parisienne et en 1811 obtient son brevet de Fabricant du Garde Meuble Impérial, fonctions qu'il gardera sous Louis XVIII avant d'être attaché, par Charles X, à la direction du mobilier de la Couronne et d'être nommé par Louis Philippe, ébéniste du Roi. En 1820, il s'associe avec son fils Alexandre. A l'exposition de 1827, on lui décerne la médaille d'argent pour "de trés beaux meubles en bois indigéne et en bois exotique". Il ne signait pas souvent ses meubles et on ne retrouve que rarement des sièges marqués de son estampille, sièges réalisés toujours en acajou.
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BELLANGÉ Alexandre
Alexandre Bellangé - ébéniste à Paris. Fils et élève de Pierre-Antoine Bellangé, il fonda du vivant de son père une fabrique d'ébénisteries à Paris, dans le faubourg Saint-Martin, rue des Marais. De ses ateliers provient un cabinet, orné de bronzes dorés et de plaques de Sèvres.
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Alexandre-Louis Bellangé, qui préférait se faire appeler Alexandre, naquit à Paris le 18 messidor an VII (6 juillet 1799) de Louis-François Bellangé (1759-1827), menuisier ébéniste établi, jusqu'en 1818, au 41, faubourg Saint-Martin, puis au 33, rue des Marais. Louis-François se retira probablement des affaires à la fin de l'année 1822 ou au début de l'année 1823, son fils Alexandre lui succédant, rapidement associé, dès 1825, au « fabricant de bronzes » Jean-Toussaint Monvoisin (1780-1842), l'époux de sa soeur Madeleine-Sophie.
Alexandre Bellangé avait reçu sa formation auprès de son père. Quand il prend la suite de l'entreprise familiale, il inaugure une production qui s'inscrit dans la continuité de celle de son père, notamment pour la production de mobilier « de curiosité », mais marquée par un style propre. Le mobilier « de curiosité » était prisé moins pour son utilité, sa seule beauté ou sa cohérence avec le goût ambiant que pour être le support d'éléments décoratifs rares, du fait de leur caractère historique ou de leur nature. Les mêmes modèles, déclinés selon les mêmes silhouettes et structures, chez le père et le fils, révèle la volonté des collectionneurs de posséder un objet intégrant ces éléments rares, comme les porcelaines, les laques, tout en évoquant des références à l'ébénisterie de luxe des XVIIe et XVIIIe siècles.
Le rôle des marchands de curiosités dans la diffusion du mobilier de Louis-François et Alexandre Bellanger en France et en Grand-Bretagne est donc déterminant, et plus particulièrement de Rieul Rocheux, Alexis Delahante ou surtout Philippe- Claude Maëlrondt, qui semble avoir même fourni à Alexandre Bellangé des porcelaines peintes, des laques, des pierres rares et l'idée de certains modèles.
La paire de secrétaires en cabinet du musée des Arts décoratifs présente une partie supérieure en caisson, ouvrant à abattant, cantonné de deux colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens, orné d'un panneau de laque et encadré d'une bordure de labradorite. Deux paires de colonnes cannelées forment le soubassement, qui repose sur des pieds en toupie modernes. Les parties plaquées d'acajou (fond, côtés du cabinet et ceinture) sont compartimentées par des baguettes en bronze doré. Par leur silhouette et leur typologie, ils peuvent être rapprochés d'exemplaires de secrétaires en cabinet produits par Louis-François Bellangé.
Cinq exemplaires peuvent être mentionnés.
Les deux premiers, qui forment une paire et portent, dans leur estampille, la mention de l'adresse 41, faubourg Saint- Martin, excluant une production postérieure à 1818, sont actuellement conservés dans la collection de Sa Majesté la reine Elizabeth II, à Buckingham Palace, à Londres (inv. RCIN 2483). Ils présentent la même structure en deux parties, les mêmes colonnes cannelées couronnées de chapiteaux corinthiens en soubassement.
Un troisième exemplaire, qui n'est plus connu que par une ancienne photographie et une gravure publicitaire américaine de la fin des années 1880, était décrit dans le catalogue de la vente après décès de la collection du marchand Philippe-Claude Maëlrondt, le 15 novembre 1824, sous le lot 326 : « un très beau meuble secrétaire à deux parties, fait par M. Bellangé ; la partie inférieure, composée de six colonnes et de quatre pilastres, à cannelures en cuivre doré, garni de deux glaces, la partie supérieure ouvrant à un abattant, garnie de douze tiroirs ; cette partie est enrichie de quatre plaques en porcelaine moderne, représentant des paysages et différents sujets, et de dix autres plaques en ancien Sèvres, à guirlandes de fleurs ; elle est aussi garnie de deux cariatides, et autres ornemens en bronze doré. »
Le quatrième, qui a appartenu au J. Paul Getty Museum avant d'être vendu chez Christie's en 1996, passant par deux antiquaires parisiens avant d'être vendu à nouveau chez Sotheby's à New York en novembre 2006, est aujourd'hui dans une collection privée. Il reprend la construction des secrétaires en cabinet de Buckingham Palace mais la nature du décor est différente, puisqu'il comprend dix plaques de porcelaine sur l'abattant, dont une plaque centrale en médaillon horizontal représentant une nature morte de fruits, les autres réparties en encadrement, peints à l'or sur fond bleu. Deux autres plaques en médaillons, verticales, à motifs de bouquets, ornent les côtés. Un placage d'amarante et d'ébène est rehaussé d'étain, de bronzes dorés, et la tablette est en granit.
Le cinquième, presque similaire au précédent à l'exception de la frise supérieure, de l'absence de plinthe sous les pieds en toupie et du décor de porcelaine, vert et non bleu, qui montre une scène galante probablement inspirée de Cimone et Efigenia du Decameron de Boccace, n'est plus aujourd'hui connu que par une photographie. Il avait appartenu un temps à la duchesse de Berry. Les placages de laque semblent assez rares chez Louis-François Bellangé. Ils sont plus fréquents chez Alexandre, auquel sont attribués les deux secrétaires en cabinet du musée des Arts décoratifs.
Déclinant des modèles proches de ceux réalisés par son père, comme en témoigne, par exemple, une vitrine en cabinet non localisée vendue chez Christie's à Londres en mars 1977 (lot 44), ornée par ailleurs de plaques de porcelaine, Alexandre Bellangé sut renouveler les matériaux employés en placage, comme le révèle l'usage de labradorite sur les exemplaires lyonnais, ou de nacre, sur une paire de vitrines en cabinet provenant de l'ancienne collection William Lowther, vendue chez Christie's à Londres en mai 1912 (lot 107 : A pair of Directoire Show-Cabinets, of mahogany, mounted with or-moulu borders and supported by Corinthian columns with or-moulu capitals, with fall down glass door in the upper-part, the borders overlaid with plaques of mother-o'-pearl and enclosing an architectural centre - 62in. high, 35in. wide) et acquise par la galerie londonienne Wills and Simmons mais non localisée aujourd'hui.
Louis-François comme Alexandre Bellangé empruntent la plupart de leurs décors, de leurs ornements en bronze et certaines de leurs silhouettes aux XVIIe et XVIIIe siècles. Pourtant, ébénistes « en curiosités », ils ne se contentent pas de refaire, comme certains artisans de la seconde moitié du XIXe siècle, des meubles à la façon de Boulle, Riesener ou Carlin. Au contraire, ils produisent des meubles écrins, supports d'éléments de décors pourvus d'une tonalité historique évidente leur conférant un statut de curiosité précieuse, accompagnant, par leur exotisme chronologique, les authentiques meubles des siècles passés dans les intérieurs luxueux, en France, chez les collectionneurs et les amateurs de la Restauration, ou en Grande-Bretagne.
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BENEMAN Guillaume
Guillaume Beneman (1750-1811) – maîtrise obtenue le 3 septembre 1785 : Il est l’un des derniers grands ébénistes parisiens du XVIIIème siècle. Originaire d’Allemagne, Guillaume Beneman arrive dans les dernières années du règne de Louis XVI à Paris, à un âge relativement avancé.
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Guillaume Beneman travaille dans un premier temps comme ouvrier libre au faubourg Saint-Antoine. Il est presque immédiatement demandé par le Garde-Meuble Royal pour réaliser des commandes.
A l’époque, son confrère Jean-Henri Riesener commence à voir son succès pâlir en raison des prix très élevés qu’il demande. Aussi le préfère-t-on très vite à ce dernier et est-il nommé ébéniste ordinaire du mobilier de la Couronne à sa place. Le Garde-Meuble lui accorde même avec ce titre une somme de 1 527 livres pour lui permettre de se fournir en outils nécessaire à l’accroissement de sa production. La protection de la reine Marie-Antoinette lui permet d’obtenir la maîtrise grâce à quelques dispenses. Peu après, il abandonne le faubourg Saint-Antoine pour s’établir rue du Forez, dans le quartier du Temple. Sous l’autorité du sculpteur Jean-Hauré, Beneman réalise de très nombreuses commandes de 1784 à 1792 pour les demeures royales. Hormis le Roi, la Reine ou encore le Dauphin, à Versailles et à St-Cloud, il est aussi le fournisseur du frère du roi.
Sa production se compose aussi bien de meubles modestes pour les appartements secondaires, que de modèles de luxe pour les grands salons. Il est alors assisté d’artisans réputés, notamment pour les bronzes, comme Thomire, Ravrio, Forestier ou encore Feuchère.
L’acajou est le bois de prédilection de Beneman. Il l’emploie en larges panneaux que limitent des baguettes de bronze très finement ciselées. Bien proportionnés, ses meubles sont toujours très architecturés. L’une de ses œuvres caractéristiques est la commode, à la face compartimentée en trois parties par de stricts encadrements de bronzes. Beneman réalise également de nombreuses consoles dessertes, bureaux plats, tables à écrire ou encore des tables tric trac.
Un meuble, enfin, par son caractère insolite et par le raffinement de sa conception prend une place unique dans la production de Beneman. Ce meuble estampillé est le cabinet de collectionneur issu du cabinet de Madame Adélaïde à Versailles. Composé de dix tiroirs, plaqué d’acajou et d’ébène, il est entièrement orné de plumes d’oiseaux et d’ailes de papillons exotiques, noyés dans des panneaux de cire fixés sous verre.
Au cours de la Révolution, quelques petites commandes sont encore passées à Beneman. Il est notamment employé à supprimer sur les meubles les emblèmes de l’Ancien Régime. Son activité, bien que réduite reprend ensuite sous le Directoire où il travaille sous les ordres du marchand Collignon. Il cède peu après son activité.
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BERGAMIN Antoine
Antoine Bergamin, ébéniste à Marseille, s'associa sous Louis XV avec son confrère Gouiran pour fabriquer des meubles de luxe. Au mois de septembre 1771 fut dressé un inventaire des marchandises de la maison, qui comprenaient de nombreux ouvrages en acajou, citronnier et en bois de placage.
BERGAMO Fra Damiano da
Fra Damiano da Bergamo Sculpteur sur bois italien au XVIe siècle. Au lieu de peindre en noir et blanc les bois sculptés, il eut l'idée de donner aux bois différentes couleurs.
BERGEZ Clément
Clément Bergez (Mort en mai 1780) - menuisier en chaises. Reçu maître en 1720. Il exerça rue du Cimetière-Saint-Nicolas où il mourut en 1780.
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On peut lui attribuer le monogramme CLBG, dont les deux premières lettres représenteraient son prénom et les deux dernières son nom de famille.
De sa production nous signalons des fauteuils et des chaises cannés en noyér sculpté, une paire de chaises Louis XV à la reine, une duchesse brisée Louis XV et une paire de fauteuils cabriolet.
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BERNARD Pierre
Pierre Bernard ( 1715-1770) Un des meilleurs ébéniste du temps de Louis XV, ne doit pas être confondu avec son homonyme, le maître menuisier Pierre Bernard.
BERNARD Pierre
Pierre Bernard (Vers 1730 - 15 octobre 1788. Reçu maître menuisier le 24 janvier 1766. Au lieu de pratiquer l'ébénisterie, comme les autres membres de sa famille, il préféra s'adonner à la fabrication des bois de sièges et se classa parmi les plus habiles dans cette spécialité.
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Bien qu'issu d'une famille d'ébénistes, Pierre Bernard préféra s'adonner à la fabrication de siéges et fut reçu maître menuisier en 1766. Il installa son atelier rue de Lappe et y travailla toute sa vie durant. Sa production abondante montrait une grande habilité et un goût délicat. Ses sièges Louis XV avaient une ligne d'une grande noblesse, mais il excella surtout dans la fabrication des sièges Transition et Louis XVI où il mêla avec beaucoup d'élégance et grand soin les deux styles. Tous ses modèles, aux proportions parfaites, présentaient de fines ornementations, trés simples, sans aucune surcharge. Pierre Bernard cessa son activité en 1786 et mourut deux ans plus tard.
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BERNARD Pierre
Pierre Bernard ( 1715-1770) Un des meilleurs ébéniste du temps de Louis XV, ne doit pas être confondu avec son homonyme, le maître menuisier Pierre Bernard.
BERTHELMI Nicolas
Nicolas Berthelmi - Maître-ébéniste à Paris en 1735. Sa marque figure sur le montant postérieur droit d'une belle et grande commode Louis XV, à deux tiroirs, d'une forme gracieusement galbée sur des pieds cambrés plutôt mince, ornées de bonne marqueterie.
BERTRAND Jean-Pierre
Jean-Pierre Bertrand (Vers 1735 - 21 décembre 1808) - ébéniste. Passa maître-ébéniste à Paris le 1er mars 1775. Il exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine, où il produisait des petits meubles en bois de rose et en acajou moucheté, comme des tables à trois fins, à gradins et "en secrétaire à cylindre".
BICHEL
Trois ébénistes de ce nom vivaient à Bourg. François-Benoît, Louis et Pierre. Cette estampille a été trouvée sur une commode à ressaut en noyer et placage de bois indigène incrusté de quatre feuilles, ouvrant par deux tiroirs. Les montants à pans coupés, Les pieds cambrés. Estampille sur tiroir : Bichel.
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Trois ébénistes de ce nom vivaient à Bourg. François-Benoît, Louis et Pierre. Cette estampille a été trouvée sur une commode à ressaut en noyer et placage de bois indigène incrusté de quatre feuilles, ouvrant par deux tiroirs. Les montants à pans coupés, Les pieds cambrés. Estampille sur tiroir : Bichel.
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BIENNAIS Martin-Guillaume
Martin-Guillaume Biennais - Orfèvre, tabletier, ébéniste, né à Lacochère, près d'Argentan (Orne), le 29 avril 1764; mort à Paris le 26 mars 1843.
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Martin-Guillaume Biennais s'établit comme simple ouvrier vers l'âge de vingt-cinq ans rue Saint-Honoré, près le la rue de l'Échelle, sous l'enseigne du Singe Violet, et donna une grande extension à son commerce. Outre des tabletteries en tous genres, des ouvrages d'argent et de vermeil, des porcelaines et des biblots, on trouvait chez lui un choix de beaux meubles en acajou tels que des commodes, consoles, secrétaires, chiffonnières et guéridons, des toilettes d'hommes, de femmes et de lits, etc. A l'exposition de l'an IX, il présentat quelques spécimens des ébénisteries fabriquées sous sa direction.
Biennais devint l'orfèvre attitré de Napoléon 1er et des deux Impératrices. Après avoir livré les instruments du sacre, il vendit à la Cour une quantité d'oeuvres artistiques en bronze, en argent, en vermeil, exécutées pour la plupart sur les dessins de Percier. Il continuait d'ailleurs à produire des meubles, notamment les tables à jeu des palais impériaux. Mais il était réputé surtout pour les nécessaires de voyage, à la confection desquels il apportait le goût le plus delicat et les soins les plus minutieux. La duchesse d'Abrantès en parle dans ses Mémoires, disant que "personne ne les a jamais faits comme lui".
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BIRCKEL Jean-frédéric
Jean-frédéric Birckel (1726-1809) - ébéniste - Maître le 13 juin 1786.
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Jean-Frederic Birckel, agrégé à la corporation des menuisiers ébénistes de Paris, obtint sa maîtrise en 1786 et changea plusieurs fois de résidence avant de s'établir rue de La Roquette où il est signalé pendant l'époque du Directoire. Ses meubles, commodes, bureaux, tables... étaient de forme classique et de belle qualité, souvent revêtus d'acajou. On pense qu'il a cessé assez rapidement ses activités pour terminer ses jours à la campagne.
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BIRCKLÉ Jacques
Jacques Bircklé (1734-1803) – Ébéniste - maîtrise obtenue le 30 juillet 1764. Un des fournisseurs du Garde-meuble sous Louis XVI.
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Jacques Bircklé exerce sa profession rue de Charenton puis rue Saint-Nicolas. Tardivement, entre 1785 et 1789, Marie-Antoinette lui passe des commandes au château de Saint-Cloud, Madame Elizabeth à Montreuil, le duc d’Orléans ou encore la princesse de Lamballe. Au vu de sa production, dense, variée, de belle qualité, adaptée aisemment à l’évolution des styles, Bircklé se présente comme un ébéniste consciencieux, qui ne cherche nullement le luxe et la préciosité mais bien plus l’effet décoratif. Bircklé y excelle d’ailleurs grâce à son talent de marqueteur.
Dans la majorité de ses meubles, pratiquement dénués de bronzes, s’impose en effet une prédominance de la marqueterie, dans des tons vifs et contrastés, dessinés avec simplicité, sans détails superflus. Faites de bois teinté clairs, elles se détachent le plus souvent sur un fond de placage sombre. Leur effet est encore renforcé par les thèmes choisis tels que les vases de fleurs, urnes, draperies, rubans, trophées de la musique, attributs divers et même des paysages de scènes à l’antique, encadrés de filets à la grecque.
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BIRCLET Laurent-Charles
Laurent-Charles Birclet (Vers 1735 - juin 1776) - ébéniste. Maître le 20 octobre 1766. Dans sa jeunesse il travailla pour les magasins du marchand-ébéniste Migeon. Le comte de Salverte a trouvé sa marque sur une commode Louis XV en bois de violette, d'une forme assez singulière.
BIZET Michel-Philippe
Michel-Philippe Bizet dit Dufresne - ébéniste, maître le 21 février 1742 et juré de sa communauté en août 1761. Il demeurait rue du Four-Saint-Honoré, dans le voisinage de l'église Saint-Eustache. On a relevé sa marque sur sur des sièges de luxe, tels qu'une bergère de très belle qualité.
BLANCHARD Sylvain-Nicolas
Sylvain-Nicolas Blanchard (1725 - vers 1770) - menuisier en sièges, obtint la maîtrise dès l'âge de dix-huit ans, le 17 août 1743. Il ouvrit une boutique près de la porte Saint-Denis, sous l'enseigne du "Chat blanc". Les ouvrages signés par lui semblent assez rares.
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Fils aîné de Nicolas Blanchard, Sylvain Nicolas naquit en 1725 et obtint ses lettres de maîtrise le 17 août 1743, à l’âge de dix huit ans. Il s’installa à proximité de l’atelier de son père, rue de Cléry, à l’enseigne du « Chat blanc ». Les sièges de style Louis XV classique qu’il a signés semblent peu nombreux, mais élégants et de très belle qualité. Les sculptures et les décorations de petites fleurs et de feuillages sont d’une grande finesse. A l’apparition du néo-classicisme, dans les dernières années de son activité, il produira quelques sièges de style Transition, mais de moins bonne facture que ses oeuvres précédentes. A sa mort, son frère cadet, Jean Nicolas, reprendra son atelier.
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BLANCHARD Nicolas
Nicolas Blanchard - Maître à Paris en 1738.
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Nicolas Blanchard, issu d’une famille de menuisiers, et père du célèbre Jean Nicolas. Reçu maître en 1738, il s’établit rue de Cléry où il est encore mentionné comme menuisier en 1750. Les sièges portant son estampille sont tous de style Louis XV en noyer et décorés de rocailles. Ses deux fils, Sylvain Nicolas et Jean Nicolas poursuivront la même activité que celle de leur pére. Son estampille est sans initiale de prénom.
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BLANCHARD Jean-Nicolas
Jean-Nicolas Blanchard (1730-1787), dit le Jeune. Maître le 12 juin 1771.
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Jean-Nicolas Blanchard dit "le jeune" fut reçu à sa maîtrise en 1771 et reprit l'atelier de son frère Sylvain, à la mort de celui-ci, atelier situé rue de Cléry sous l'enseigne du "Chat blanc". Il devint l'un des fournisseur du Château de Versailles et acquiert trés vite une trés grande réputation. Il a produit aussi bien de larges fauteuils de style Louis XV, que des siéges Transition et des fauteuils Louis XVI, plus classiques mais le tout toujours de belle qualité, aux lignes nobles et au fini parfait. Il ornait ses oeuvres de sculptures de roses, de feuillages, de guirlandes fleuries, de nœuds de rubans et d'acanthes, sculptures d'une extrême finesse sans jamais la moindre surcharge. Il travaillait également pour de nombreux tapissiers de grand renom comme les frères Presle. Il cessa ses activités quelques temps avant la Révolution mais il est encore mentionné sous le Directoire.
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BLANCHON P-J
P.-J. Blanchon Menuisier provincial du temps de Louis XVI, n'est connu que par son estampille. L'estampille, avec les N renversés, de ce menuisier a été signalée sur des sièges Louis XVI.
BOICHOD Pierre
Pierre Boichod - Maître à Paris le 15 février 1769.
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Pierre Boichod était déjà menuisier privilégié du Roi lorsqu'il obtint sa maîtrise en 1769. Installé rue du Faubourg Saint-Antoine sous l'enseigne "à la Boule Blanche" il travailla pour ses confréres Oeben et Migeon. Bien qu'ayant produit quelques meubles de style Louis XV la majorité de ses oeuvres sont de style Transition et Louis XVI. On lui doit des petits ouvrages, délicatement marquettés et sculptés, comme des petites tables, des étagères, des petites commodes généralement en acajou.
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BONNEMAIN Pierre
Pierre Bonnemain (1723-1800) - Ébéniste parisien, Reçu maître le 23 juillet 1751.
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Frère aîné d'Antoine, la production de Pierre Bonnemain ne fut pas trés importante. Installé rue Traversiére, il obtient sa maîtrise en 1751. On connaît de cet ébéniste une grande commode en tombeau, ornée de marquetteries à compartiments et de bronze à rocailles ainsi qu'un petit bureau de style Louis XV en placage de bois d'ébène.
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BONNEMAIN Antoine
Antoine Bonnemain Dit "Bonnemain le jeune", Antoine Bonnemain est le frère de Pierre Bonnemain. Reçu maître menuisier ébéniste le 18 juillet 1753. Il florissait sous Louis XV et sous Louis XVI. C'était un fabricant de sièges dont la production est variée sinon nombreuse.
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Surnommé le Jeune pour le distinguer de son frère Pierre, Antoine Bonnemain devint maître menuisier-ébéniste à Paris le 18 juillet 1753 et travailla très activement rue Saint-Nicolas, produisant à la fois des meubles ordinaires et des bois de sièges. Il a laissé dans ce dernier genre des ouvrages estimables dans le style Louis XV et Louis XVI. Son fils et successeur, Pierre-Antoine, né en 1755, résidait rue Traversière sous l'Empire. Au printemps de 1811, l'État lui fit une commande assez considérable de meubles en noyer et en bois noir.
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BONSENFANS Antoine
Antoine Bonsenfans - Ébéniste à Paris du XVIIe siècle, originaire des Flandres. Il travailla à des ouvrages d'ébène, soit en forme de cabinets à la façon d'Allemagne, soit en bordures, tableaux ou miroirs enrichis d'ornements de cuivre doré.
BOUCAULD Guillaume
Guillaume Boucauld - Maître menuisier à Paris le 17 décembre 1766. Il travailla jusqu'à la Révolution, d'abord rue de Charonne, puis rue Sainte-Marguerite, produisant des bois de sièges. On lui doit des sièges Louis XV et Louis XVI de type classique.
BOUCAULT Jean
Jean Boucault (1705-1786) - ébéniste. Paris. Maître le 8 avril 1728.
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Aprés avoir obtenu sa maîtrise en 1728, Jean Boucault, menuisier en siéges, s'installa rue de Cléry. Bien que son activité dura plus de cinquante ans, le nombre de ses ouvrages ne fut pas trés abondant. Ses productions de style Louis XV, Transition et louis XVI sont de belle qualité, travaillées avec beaucoup de soin et grande élégance et sculptées sobrement ou simplement moulurées. On mentionne qu'il aurait travaillé pour le Garde Meuble de la Cour. il cessera ses activités en 1780.
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BOUDIN Léonard
Léonard Boudin (1735-1804) - Ébéniste. Paris. Maître le 4 mars 1761. Il tenait un magasin d'ébénisterie et faisait des envois en province et à l'étranger.
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Simple ouvrier, Léonard Boudin gagnait pauvrement sa vie lorsque l'ébéniste Migeon lui demanda, pour l'un de ses clients, d'exécuter des meubles en marquetterie fleurie et en vernis de goût chinois. Ayant ainsi amassé un peu d'argent, il passe et obtient sa maîtrise en 1761 et installe son atelier rue Traversiére. Dès 1870, il reçoit des commandes de nombreux marchands de renom, comme Louis Moreau et Gerard Peridiez et acquiert vite une grande réputation. Il se fait surtout connaitre par ses marquetteries trés variées, travaillées tout en finesse et avec perfection. En 1772, en gardant toutefois son atelier, il ouvre un magasin de ventes rue Fromenteau qu'il transfére en 1777, dans le cloître Saint-germain-l'Auxerrois. Devant l'afflux des commandes, il se fait aider à son tour par d'autres ébénistes et devient l'un des principaux négociants de Paris. Peu à peu, Boudin délaisse ses propres fabrications pour ne proposer à ses clients que les oeuvres de ses confréres, d'où la double estampille trouvée sur de nombreux ouvrages. Boudin a laissé des meubles de style Louis XV, Transition et Louis XVI toujours d'excellente fabrication et qui définissent par leurs placages et leurs marquetteries des signes particuliers et caractéristiques "à la manière Boudin".
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BOULARD Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Boulard (1725-1789) Menuisier. Paris. Maître le 17 avril 1754.
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Menuisier parisien, Jean-Baptiste Boulard, aprés avoir obtenu sa maîtrise en 1754, s'installe rue de Cléry et gagne trés vite, grâce à la la qualité et à l'originalité de ses oeuvres, une grande réputation. Ses productions, dans le style Louis XV, sont nombreuses : bergères, chaises, fauteuils, cannès ou revêtus de tissu, l'ensemble toujours fabriqué avec le plus grand soin et exécuté dans les plus beaux bois. Mais, c'est surtout à partir de 1777 que Jean-Baptiste Boulard se fait connaitre, en devenant èbeniste du Roi pour qui il travaille alors assidûment, essentiellement dans le style Louis XVI sans signe particulier si ce n'est des sculptures de palmette plissée que l'on retrouve assez souvent au sommet des pieds de ses siéges. A part les abondantes commandes du Garde Meuble, il travaille aussi pour une clientéle privée plus modeste pour laquelle il exécute des sièges amples et confortables, aux belles proportions, simplement ornés de sobres sculptures. Après sa mort, sa femme continuera à pourvoir les nombreuses demandes de la couronne jusqu'en 1792 puis celles de la cour impériale jusqu'en 1808. C'est son fils, Michel Jacques, qui lui succédera et qui travaillera rue de Cléry jusqu'en 1823.
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BOULLE Pierre-Benoit
Pierre-Benoit Boulle (vers 1682 - 20 mail 1741), fils d'André-Charles, cessa de travailler avec son père entre 1720 et 1725 et s'établit au faubourg Saint-Antoine, où il vécut dans une situation très modeste.
BOULLE Jean-Philippe
Jean-Philippe Boulle (Vers 1680 - 14 mail 1744). Fils aîné d'André-Charles, il avait obtenu, par brevet du 29 mars 1725, la survivance du logement dans les galeries du Louvre, en qualité d'"ébéniste, marqueteur, ciseleur et doreur de Sa Majesté".
BOULLE Jean
Jean Boulle, Père de l'ébéniste André-Charles boulle. Il fut lui-même ébéniste et occupa une boutique, rue de Reins, près de l'abbaye Sainte-Geneviève, puis il s'installa aux galerie du Louvre, avec son fils, qui y occupait déjà un logement.
BOULLE Charles-Joseph
Charles-Joseph Boulle (29 août 1688 - 19 juin 1754), fils d'André-Charles, demeura tout sa vie aux galerie du Louvre. Après avoir été l'associé de son père, puis de son frère aîné, il restait en 1745 le seul titulaire de l'ancien atelier paternel.
BOULLE André-Charles
Boulle André-Charles (1642-1732) – ébéniste – maîtrise obtenue av.1666 : Célèbre ébéniste de Louis XIV, André-Charles Boulle figure comme le précurseur du mobilier français du XVIIIème siècle. Loin des influences italiennes et flamandes, il élabore les types de meubles et les formules décoratives à l’origine de sa renommée.
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Issu d’une famille originaire de la région de Gueldre en Hollande, André Charles Boulle est le fils du menuisier Jean Boulle et le cousin du Suisse Pierre Boulle - ébéniste royal sous Louis XIII. Marié en 1677 à Anne-Marie Le Roux, il est le père de sept enfants. Artiste de talent, il cultive notamment le dessin, la peinture et la sculpture, des disciplines qui lui ouvrent les portes de l’Académie Saint-Luc. Dès 1664, il exerce comme ouvrier libre dans une boutique annexe du collège de Reims, près de l’abbaye Sainte-Geneviève. Lors de son passage à l’Académie, deux de ses tableaux sont livrés à la cour et lui valent d’être remarqué par Colbert, qui le désigne au Roi comme « le plus habile dans son métier ». En 1672, le Roi lui accorde ainsi dans les galeries du Louvre l’ancien logement de l’ébéniste Jean Macé. Très vite, Boulle accède au statut de premier ébéniste du Roi, et le brevet qui lui accorde ce titre le qualifie « d’architecte, peintre, sculpteur en mosaïque, ciseleur-graveur, marqueteur, inventeur de chiffres ». Grâce au privilège accordé par le Roi, Boulle a la possibilité d’exercer des activités réservées habituellement à des corps de métier différents. Dès lors, les commandes s’enchaînent. Boulle livre pour le Roi, la Reine, Monsieur frère du Roi mais aussi à des personnalités comme le prince de Condé, le duc et la duchesse d’Orléans, le duc de Bourbon ou encore la duchesse de Berry. Des collectionneurs comme Pierre Crozat lui passent également des commandes. A l’étranger, il est sollicité par de grands hommes comme Philippe V d’Espagne ou l’évêque de Cologne. Collectionneur acharné, il dépense parfois sans avoir de quoi payer en estampes et dessins.
André-Charles Boulle s’impose comme le grand maître de la marqueterie d’écaille et de cuivre qui prend son nom – même s’il n’en est pas l’inventeur. Il les réalise dans ses ateliers où s’activent de nombreux ouvriers - des menuisiers-ébénistes aux marqueteurs, des ciseleurs aux doreurs. Dans le parti décoratif qu’il en tire comme dans la précision de son travail, on découvre des meubles d’une très grande qualité. Sa découverte la plus originale réside dans le découpage d’une plaque de cuivre et d’une feuille d’écaille blonde de tortue, ensemble selon le dessin choisi, plaques qui permettent d’obtenir deux panneaux à la fois semblables et différents. Dans le premier dit en « première partie », le décor se présente en cuivre sur fond d’écaille et dans le second, dit « en contrepartie », il se présente en écaille sur fond de cuivre. Les rinceaux étirés aux multiples vrilles et feuillages stylisés ainsi obtenus présentent une finesse, une rigueur de dessin, une netteté et une grande régularité. Boulle se présente aussi comme un ingénieux inventeur de bronzes qu’il travaille aussi bien dans leur abondance que dans leur emploi généralisé. Sur ses ouvrages, ils revêtent un caractère utile - en tant de protecteur d’angle, charnières ou pieds – mais aussi décoratifs : mascarons, griffes, motifs feuillagés, frises, encadrements de panneaux ou encore bas-relief de personnages ou de scènes allégoriques ou mythologiques. Aux décors de meubles s’ajoutent également des objets d’ameublement en bronze comme la pendule, le cartel, bras de lumières ou encore encriers. Dans l’ensemble, son œuvre va suivre l’évolution du goût de l’époque : ses premiers ouvrages, monumentaux et architecturés composés de grandes armoires et commodes, relèvent du goût classique codifié par Lebrun. Au XVIIIème siècle, il se décide pour des formes plus souples de même que pour des décors plus fantaisistes où l’on retrouve les grotesques mis à l’honneur par Bérain. A côté de ses meubles en ébène marquetés de cuivre et d’écaille, Boulle réalise aussi quelques œuvres en placage et en marqueterie de différentes essences de bois comme le bois des Indes ou du Brésil. L’ébéniste pratique également le bois de violette en motifs géométriques tout en sobriété. Enfin, aucune des œuvres de Boulle n’est estampillée.
En proie à de cruelles difficultés financières, André-Charles Boulle est incité en 1715 à céder la totalité de ses biens à ses fils. Dès lors, même s’il ne la possède plus, Boulle ne cesse de s’occuper de son entreprise et en reste sans doute le maître d’œuvre. Après l’incendie qui ravage son atelier et une grande partie de ses collections en 1720, il prend la décision de le reconstruire et poursuivra ses activités jusqu’à son décès. Deux de ses fils lui succèdent aux galeries du Louvre, deux ouvrent leur propre atelier. Tous poursuivent son œuvre.
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BOULOGNE
Boulogne - menuisier-ébéniste à Paris, travaillait dans l'enclos privilégie du Temple en 1759. A cette date, il eut un litige avec un de ses clients qui, sous prétexte de malfaçon, lui avait refusé quatre commodes en chêne sculpté et verni. Les experts reconnurent ces meubles irréprochables.
BOUVIER Guillaume-Eutrope
Guillaume-Eutrope Bouvier (Mort en 1784) - menuisier en sièges. Maître en 1734. Il exerça rue Saint-Victor jusqu'au début du règne de Louis XVI, puis se retira des affaires. On lui doit des sièges de bonne fabrication.
BOVO
La marque BOVO, figure sur des bois de sièges datant de la seconde moitié du règne de Louis XV. Elle pourrait avoir appartenu à un sculpteur de meubles aussi bien qu'à un menuisier.
BRANDT Georges
Georges Brandt (Vers 1746 - 27 juillet 1806) - menuisier en sièges. Originaire d'Allemagne. Il exerça successivement rue de Charenton et rue de la Contrescarpe devant les fossés de l'Arsenal. On rencontre sa marque: G. Brandt, sur des sièges d'ébénisterie.
BRIOIS Jean-Claude
Jean-Claude Briois (Mort en 1782) - Menuisier en sièges. Maître en 1766. On trouve l'estampille: J.-C. Briois, sur une suite de fauteuils exécutés dans la périodes de transition Louis XV et Louis XVI.
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Jean Claude Briois, menuisier parisien, obtient sa maîtrise en 1766 et s'installe rue de Charenton, dans le quartier des ébénistes. Il produit une quantité importante de sièges de luxe, de style Louis XV et Louis XVI, aux lignes légères et parfaites et toujours d'une grande élégance. Ses sculptures trés soignées, font preuve d'une remarquable finesse. A sa mort, on inventoria chez Briois plus d'une centaine d'ouvrages de toutes sortes, ce qui démontre bien l'abondance de sa production. Sa femme continua son activité pendant quelques années en utilisant la même estampille.
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BRIZARD Sulpice
Brizard Sulpice (1733-après 1796) – menuisier en siège – maîtrise obtenue le 13 février 1762 : Ce menuisier en siège s’illustre comme un représentant des styles Louis XV, Transition et Louis XVI.
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Brizard Sulpice (1733-après 1796) – menuisier en siège – maîtrise obtenue le 13 février 1762 : Ce menuisier en siège s’illustre comme un représentant des styles Louis XV, Transition et Louis XVI.
L’œuvre de Brizard se caractérise par quelques sièges d'époque Louis XV et Transition. C’est néanmoins dans le style Louis XVI qu’il affirme son originalité et trouve le plein épanouissement de son talent. Ses modèles sont de belles proportions, finement sculptés et souvent exécutés avec beaucoup de raffinement. Au nombre de ces sièges classiques, on décèle parfois des particularités plus originales. Ses canapés et ses bergères sont ainsi pourvus d’une ceinture antérieure non pas bombée, comme il en est l’usage, mais concave. Ses ouvrages se démarquent aussi par ses consoles d’accoudoirs et ses pieds aux cannelures en spirale souvent très serrées. On relève enfin l’estampille de Brizard sur plusieurs petites consoles d’applique Louis XVI en bois finement sculpté et ajouré.
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BRIZARD Pierre
Pierre Brizard Ébéniste-sculpteur. Paris. Maître le 22 juillet 1772.
BROSCOLLE Louis
Ébéniste. Paris. Maître 1755. On a trouvé sa marque: L. Broscolle, sur deux bergères Louis XV se singularisant par leur forme étroite et guindée.
BROSCOLLE Jacques
Jacques Broscolle - Maître le 20 février 1743.
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Menuisier parisien, Jacques BROSCOLLE, maître en 1743, jouissait d' un atelier trés prospère dans le faubourg Saint-Germain. On connaît de cet artisan de beaux fauteuils Louis XV, aux lignes élégantes et finement sculptés de fleurs et de feuillages, ainsi que des buffets et des tables ordinaires souvent de trés grandes dimensions.
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BRULLE Jacques
Jacques Brulle (?-1779) - Ébéniste. Paris. Maître le 8 novembre 1776.
BRUNS Jean-Antoine
Jean-Antoine Bruns Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 17 mai 1782. Mobilier national, Paris: petit guéridon rond à trois pieds en racine d'orme, dessus en marqueterie, bronzes dorés, signé: J.-A. Bruns.
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Jean-Antoine Bruns, admis à sa maîtrise en 1782, a surtout fourni des meubles à la fin du règne de Louis XVI, puis sous le Directoire et sous l'Empire avant de devenir ébéniste de Louis XVIII. Toutes ses oeuvres font part d'un réel talent et d'un grand souci de bonne fabrication. Il commença sa carrière rue Saint-Nicolas où il travailla pour la cour en collaboration avec Riesener. Ses meubles, commodes demi lune, grandes armoires, secrétaires, chiffonniers... tous de style Louis XVI, de forme élégante, étaient soit recouverts de bois de placages à dessins géométriques soit simplement de placage d'acajou ou ornés de laque de Chine avec des décors de paysages.
Jean Antoine Bruns fut un des rares ébénistes qui participèrent à l'exposition de l'an VI et, vers cette époque, donna la mesure de ses mérites en exécutant, pour l'écrivain d'Aucour Saint-Just un fauteuil de bureau en acajou, de forme circulaire, orné de colonnes doriques et de gaines à têtes de sphinx, avec des riches incrustations de cuivre et d'écaille. Plus tard, Bruns obtint des commandes officielles pour le service des ministres et des hauts dignitaires de l'Empire; ses fournitures comprenait principalement des tables à jeu, des consoles de salon et de grandes armoires en acajou massif. Il continua d'être employé par le Garde-meuble sous la Restauration et fit pour Louis XVIII un guéridon à trois pieds, en racine d'ormes, de dessus décoré d'une mosaïque en bois de couleurs.
Il s'associa à son fils qui lui succédera en 1824 comme "fournisseur breveté de la Couronne".
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BUCHETTE François-Henri
François-Henri Buchette, ébéniste parisien, reçu maître le 2 mai 1770, exerça dans le voisinage de l'église Saint-Roch puis rue d'Argenteuil.
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Reçu à sa maîtrise en 1770, François-Henri Buchette s’établit dans le quartier Saint-Roch, rue des Orties puis rue d’Argenteuil. Il y travaillera au moins jusqu’en 1806. Toute sa production est de grande qualité. On peut citer une magnifique commode de style Régence, sur fond de bois de rose, mais décorée de marqueterie florale typiquement de style Louis XV. Il exécuta, plus tardivement, de très beaux meubles Louis XVI, en bois de rose, marquetés d’amarante et de citronnier. Mais il se spécialisa dans la fabrication de fauteuils, larges et confortables, à dossiers plats, souvent à châssis. Les sculptures, peu abondantes, sont profondes et percutantes et des nervures décorent élégamment les contours de la ceinture et des dossiers. Les pieds de la majeure partie de ses ouvrages se terminent, avec raffinement, par une volute tournée vers l’intérieur.
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BURGAT Claude-Louis
Menuisier. Paris. Maitre. 1744. Il a produit de gracieux ouvrages signés : C.-L. Burgat.
BURY Ferdinand
Ferdinand Bury (1740 - 20 janvier 1795) - Ébéniste. Paris. Maître le 27 juillet 1774.
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Ferdinand Bury exerça une fois sa maîtrise obtenu en haut de la rue de Charonne, dans l'ancien écart de Fontarabie, ainsi dénomé depuis le mariage de Louis XIV. Outre des pièces importantes en marqueterie, en acajou, en bois jaune, Bury fabriquait abondamment des meubles de fantaisie, tels que des tables mécaniques, guéridons à crémaillère, tricoteuses, vide-poches et coffres à secret; aussi employait-il surtout des ouvriers de nationalité allemande, qui avaient des aptitudes spéciales pour ces sortes d'ouvrages.
Le soin que Ferdinad Bury apportait à ses travaux lui mérita du succès, mais sa fin fut assombrie par des spéculaitions malheureuses auxquelles vinrent s'ajouter de cruels embarras causés par la Révolution. Il laissa une renommée qui persistait encore au début du XIXe siècle, comme le prouve une annonce parue à cette époque dans les Petites Affiches pour appeler l'attention des amateurs sur un "secrétaire en acajou plein, ouvrage superbement traité de Ferdinand".
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BUTEUX
Ébéniste. Beauvais En 1773. il fit un jeu de tric-trac pour l'évêque de Beauvais.
BVRB : VAN RISEN BURGH BVRB Bernard II
Bernard II Van Risen Burgh (Paris, avant 1705 - Paris, 23 février 1766) Reçu Maître en 1730. BVRB à produit que des meubles de grand luxe dans l'esprit rocaille qui florissait au milieu du règne de Louis XV, que l'on trouve dans les plus somptueuses demeures et dans les châteaux.
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Issu d’une famille d’origine hollandaise, dont le grand père, le père et le fils portent le même prénom, Bernard II est certainement le plus célèbre d’entre eux. Il doit cette célébrité à la grande abondance de ses oeuvres mais surtout à leur qualité exceptionnelle. Il s’installe d’abord rue de Reuilly, puis rue Saint-Nicolas et terminera sa carrière rue de Charenton. Il travaille pour des marchands-merciers de grande renommée comme Hébert et Lazare Duvaux qui, sans doute, ne désiraient pas faire connaitre à ses clients la provenance des meubles livrés. C’est, semble-t-il, pour cette raison et peut-être également pour la longueur et la résonance etrangére de son nom, qu’il signe ses oeuvres simplement par ses initiales. Il acquiert sa maîtrise vers 1735, travaille pour une trés riche clientéle et pour la famille royale et ne fabrique que des meubles de grand luxe d’esprit rocaille trés en vogue durant le règne de Louis XV.
Certes, les ouvrages qui sortaient de ses ateliers ressemblaient, par leur style, à ceux de ses confréres, mais sa production, de qualité de fabrication hors du commun, aux marquetteries et motifs de bronzes admirables, le fait considérer à juste titre, comme le plus grand ébéniste parisien sous le règne de Louis XV. Il se distingue par l’élégance de ses ouvrages, par leur proportions harmonieuses par leur extrême finesse et par de magnifiques ornementations. Tous les bâtis de ses meubles sont exécutés en chêne contrairement aux bâtis en sapin de ses confréres. Le revêtement de ses oeuvres est très varié et d’une grande originalité. Ses séduisantes marquetteries aux motifs floraux sont traités en bois « de bout » (c’est à dire taillés perpendiculairement au sens des fibres) d’amarante ou de palissandre. Les laques du Japon ou de Chine ornent un grand nombre de ses oeuvres . Il est l’ un des tout premiers à utiliser également des décors de plaques de porcelaine, mode développée surtout sous le règne de Louis XVI. Enfin les bronzes, de style typiquement rocaille, toujours parfaitement équilibrés décorent harmonieusement ses différentes fabrications. Ce talentueux ébéniste avait quand même une petite préférence pour les petites tables à café, les coffrets à bijoux et les tables à écrire qu’il marquait d’une sorte d’agraphe rocaille en bronze, trés caractéristique. A sa mort, son fils Bernard III reprendra l’atelier familial dirigé par sa mére en utilisant la même estampille BVRB.
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