- RESTAURATION DE MEUBLE -
LETTRE K
KAESHAMMER Jean
Jean Kaeshammer (né en 1715 à Mitteleck près de Gengenbach en Allemagne). Maîtrise le 22 septembre 1739. Il épouse trois semaines plus tard la veuve Froydevaux (16 octobre 1739) et acquiert ainsi le droit de bourgeoisie. Il fut plus tard membre du Sénat de la ville.
KAESHAMMER François de Paule
François de Paule-Joseph Kaeshammer (28 janvier 1747 - 1829), menuisier ébéniste. Maîtrise le 3 janvier 1771. La pièce qu'il présenta pour sa réception est un coffret dans la forme d'un petit sarcophage, en bois de cerisier, finement sculpté à décor de perles et cordons de sequins.
KAMBLY Johann Melchior
Johann Melchior Kambly (Janvier 1718 - 12 avril 1783), fameux ébéniste de la cour de Prusse, né à Zurich. Fils d'un horloger, il eut deux frères qui s'adonnèrent aussi à des travaux décoratifs, l'un comme serrurier, l'autre comme sculpteur.
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Johann Melchior Kambly apprit dans sa jeunesse la sculpture à Shaffhouse, probablement auprès d'un oncle maternel, J.J. Shärer, qui avait un atelier dans cette ville; puis, voulant cultiver toutes ses aptitudes, il pratiqua la ciselure, l'ébénisterie, les mosaïques et incrustations à la mode florentine. Vers l'âge de vingt-sept ans, il quitta la Suisse pour parcourir l'Allemagne et, en 1746, se mit au service de Frédéric-le-Grand, qui faisait fleurir dans ses États les industries et les arts. Nommé sculpteur royal, Melchior Kambly prit une large part à l'embellissement des palais de ce monarque. Il les orna d'une quantité d'ouvrages taillés dans la pierre et le bois, revêtit plusieurs salons avec de splendides lambris en cèdre que relevaient des appliques de bronze, et garnit ces demeures de meubles somptueux entièrement façonnés sous sa conduite.
Outre ses fournitures pour l'ameublement du roi de Prusse, Kambly exécuta des cadres, des tables, des boîtes d'horloges que ce souverain offrit au sultan Mustapha III en 1752; il créa encore de précieuses ébénisteries destinées à la reine Louise-Ulrique de Suède.
Les oeuvres de cet artiste sont, de toutes les productions du rococo allemand, celles qui se rapprochent davantage de notre style Louis XV. Sans avoir jamais travaillé en France, ni probablement sous la direction d'un de nos compatriotes, Kambly savait reconnaître la supériorité de nos dessinateurs, de nos ébénistes, de nos bronziers, et montrait une louable ambition de se rattacher à leur école.
Dès son arrivé à Berlin, il avait commencé par reproduire un bel ouvrage français que possédait le roi Frédéric. Cette pièce, attribuée aux fils de Boulle, est un cartonnier de bureau en écaille noire, richement orné de motifs à rocailles et de figures allégoriques. Le maître s'en inspira plus tard pour composer beaucoup de ses meubles, s'efforçant de rappeler, dans leurs formes allongées ou élargies, les contours caractéritiques de ce modèle. Néammoins ses constructions trahissent nettement le goût d'un étranger. Trop souvent leur ampleur massive, l'exagération de certaines lignes, la mollesse des galbes leur prêtent un aspect lourd et flasque. Elles rachètent ce défaut par l'élégance de leur parure. Habile sculpteur, Kambly prodiguait sur ses ouvrages des ornements d'une fantaisie et d'une diversité charmantes. Pour ses travaux de bronze, il s'était adjoint le fondeur Schwitzer, natif de Strasbourg, et un doreur français nommé Morel.
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KANZ Jean
Jean Kanz, reçu maître le 3 septembre 1783, exerça cour Saint-Joseph, rue de Charonne. En 1790, il se plaignait d'être fort éprouvé par la Révolution, ayant chez lui une quarantaine de pièces à vendre, pour lesquelles il ne trouvait pas d'acheteurs.
KEMP Guillaume
Guillaume Kemp Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 3 octobre 1764. D'origine allemande.
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Originaire d'Allemagne, Guillaume Kemp était installé à Paris rue du Faubourg Saint-Antoine ,lorsqu'en 1757, il épousa Marie-Fancoise Peridiez, fille et sœur de maîtres ébénistes. Il passa sa maîtrise en 1764 et exerça alors rue de la Roquette jusqu'à la Révolution. Artiste adroit et soigné, ses oeuvres essentiellement de style Transition et Louis XVI, aux lignes classiques et bien proportionnées, sont toujours de trés bonne qualité, aux finitions parfaites. Peut être son côté germanique l'influençait il dans les choix souvent un peu trop contrastés de différents bois mais ses meubles en acajou étaient excellents et ses marquetteries de motifs géométriques réguliers, d'une finesse remarquable.
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KIERCHENBACH Jean-Adam
Jean-Adam Kierchenbach - ébéniste - maître le 1er décembre 1774.
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Jean-Adam Kierchenbach ou Kirschenbach dit "Le Jeune", frère de Jean-Jacques Kirschenbach. Acquit la maîtrise en 1774. Il exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine, comme son frère, vis à vis la rue Saint-Nicolas. Cet artisan a laissé des meubles d'ébénisterie commune, signés au moyen d'une estampille où son nom est orthographié d'une manière différente : J.A.KIERCHENBACH.
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KISLING Jean Henri
Jean-Henri Kisling, ébéniste lyonnais né en Allemagne, fils de Sébastien Kisling. Il a travaillé place Saint-Michel en 1779, puis, en 1790, rue de l'Arsenal. On ne connaît aujourd'hui que trois meubles portant son estampille, dont deux tables de trictrac et un bureau à cylindre.
KLANCK Johann-Christoph
Johann-Christoph Klanck - Ébéniste allemand établi à Francfort au milieu du XVIIIe siècle. Après avoir étudié son art à Vienne et à Berlin, il se fit connaître par d'admirables ouvrages en marqueterie, composés avec des bois teints qu'il nuançait et assemblait à la perfection.
KLEIN R.-C
R.-C Klein - Ébéniste marqueteur qui travaillait en France vers la fin du règne de Louis XV. Cette estampille a été trouvée sur des commodes Louis XVI ornées de marqueteries.
KOBIERSKY Jean-Georges
Jean-Georges Kobiersky (1760 - 1822), ébéniste, né à Copenhague, il s'établit sur la place la Porte-Saint-Antoine et entreprit avec succès la fabrication des cartonniers de luxe. Il ne semble pas avoir accédé à la maîtrise avant 1789.
KOCHLY Joseph
Joseph Kochly dit Koechly (1748 - 14 janvier 1798) - ébéniste. Maître le 3 septembre 1783. Il exerça cour Saint-Joseph, dans la rue de Charonne. Ses meubles favoris sont les bureaux à cylindre et les bureaux plats, tous caractéristiques du style fin Louis XVI.
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Koechly ou Kochly Joseph était probablement d'origine Suisse, Il travaille pour Madame la veuve Héricourt.
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KOFFLER Jean-Mathieu
Jean-Mathieu Koffler (1736 - 4 avril 1796), ébéniste, né à Vienne, et arrivé en France avant la fin du règne de Louis XV, il exploita une fabrique et un magasin de meubles cour du Puits, dans l'enclos de Saint-Jean-de-Latran, un des lieux de franchise qui abritaient le travail libre.
KOPP Maurice
Maurice Kopp - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 23 février 1780. Il s'établit fabricant et marchand ébéniste rue de la Sourdière. Sa maison fut achalandé par une brillante clientèle, mais en 1787, il dut se déclarer en faillite. On a trouvé sa marque sur quelques meubles de bonne fabrication courante.
KRAUSE Chrétien
Chrétien Krause - Marqueteur. Paris. En 1779, il collabora à la décoration d'un bureau que le roi acheta à Roentgen, pour 80.000 l. et dont les panneaux représentaient des scènes allégoriques symbolisant les sept Arts libéraux.
KRÉTER
La bourgogne du Sud a connu un certain nombre d'ébénistes, dont, hélas, il n'est pas resté de témoins matériels. Toutefois, un secrétaire Louis XVI revêtu d'une étiquette de Kréter, ébéniste rue des Cordonniers à Mâcon, fournit un exemple de cette production simple mais de bonne qualité.
KRIER Charles
Charles Krier (Né en 1742) - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 12 janvier 1774. Après son apprentissage effectué dans le faubourg Saint-Antoine, il s'établit rue du Bac comme ébéniste et marchand. Il soignait la composition de ses ouvrages et, pour les garnir, utilisait des cuivres peu communs.
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Charles Krier, fils de Jean Krier, menuisier à Puttelange en Lorraine, travaillait comme compagnon ébéniste dans le faubourg Saint-Antoine, quand, à l'âge de vingt-quatre ans, il épousa une jeune veuve tenant auberge rue de Lappe. Après avoir obtenu des lettres de maîtrise le 12 janvier 1774, il s'établit fabricant et marchand de meubles, rue du Bac, où il demeurait encore au début de l'Empire. Ses poductions, marqués de l'estampille C. KRIER, se caractérisent en général par une certaine lourdeur de style. Mais cet ébéniste soignait la composition de ses souvrages et, pour les garnir, utilisant des cuivres peu communs, tels que des listels à torsades ou des chutes de pendentifs ajourés. Un exemple typique de ses travaux faisait partie de l'ancienne collection Victorien Sardou. C'était un secrétaire à placages de bois satiné et filets d'amarante, avec une petite armoire au-dessus de l'abattant et trois rangs de tiroirs dans le bas. On connaît aussi quelques bons meubles en acajou signés par ce fabricant.
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