Au nombre des créanciers du défunt figuraient les fondeurs Dinant et Virgile, avec deux facteurs de clavecins nommés Henry et Meurche. Feilt avait pour clients le Maréchal de Broglie, le comte de Béthune et l'Evêque d'Autun.

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          Originaire de Bregenzerwald dans le Tyrol en Autriche, l’ébéniste Joseph Feurstein exerce à Paris rue du Faubourg Saint-Antoine. Il collabore avec le doreur Habert. Son œuvre se caractérise par quelques meubles Louis XV et plus largement des meubles Transition ou Louis XVI. Ses œuvres sont de formes étudiées et soignées en bois de placage, acajou ou marqueterie. Il favorise des placages de belle qualité, en chevrons, qu’il encadre parfois de filets à grecques. On remarque aussi sur ses meubles la prédominance des motifs de fleurs, d’architectures et de trophées, originaux et décoratifs. Il utilise très peu le bronze, que l’on retrouve principalement sous forme de frise à la ceinture des commodes Transition, très finement ciselés. Son activité prend fin sous la Révolution.

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          Pierre Fléchy installa son atelier rue du Faubourg Saint-Antoine où il travailla d'abord comme artisan privilégié puis comme Maître Ébéniste à partir de 1756. Ses meubles de bonne qualité et de bon goût étaient très appréciés dans le commerce. Il produisit principalement des commodes, des encoignures et des secrétaires aux jolies formes onduleuses revêtues de laque ou de vernis européen dans le goût chinois. Mais l'originalité de cet ébéniste consistait surtout à recouvrir ses meubles de marquetterie de grosses fleurs en bois clair contrastant sur un fond de bois de rose ou de violette. Pierre Fléchy est encore signalé rue du Faubourg Saint-Antoine en 1769.

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          On connaît que très peu chose sur la vie et l'œuvre de cet ébéniste. On pense qu'il aurait repris l'atelier de son frère Adrien, rue Traversiére, et qu'il y aurait travaillé jusqu'au début du règne de Louis XVI. Son estampille a été retrouvée sur quelques meubles Louis XV de bonne qualité, aux lignes simples , et richement ornés de bronze.

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          Devenu maître en 1729, Nicolas-Quinibert Foliot s'installe rue de Cléry et prend la suite de son père en tant qu' ébéniste attitré du Garde Meuble de la couronne de qui il reçoit des commandes considérables. Il fournit pratiquement tout le mobilier pour les Châteaux de Versailles, de Fontainebleau, de Compiégne... Simplement au cours de l’année 1767, il livra pour ces demeures royales pas moins de soixante bois de lits, cinquante paravents, quatre canapés, cent trente cinq fauteuils, quatre cent soixante huit chaises, trente deux bergéres, vingt et une banquettes et quatre vingt tabourets. Ses ouvrages sont somptueux comme le dais du trône de Louis XV à Versailles ou le lit « à la duchesse » de Marie Antoinette. Les lignes sont équilibrées et élégantes, Les scuptures sont abondantes, faites avec grand goût et tout en finesse. Il s’entoura pour cela des meilleurs spécialistes de l’époque : Guillaume Dupré, Babel, ou son neveu Toussaint Foliot. Ses sièges Louis XV, élégamment galbés, en bois trés finement sculptés et dorés encadrés de baguettes en guirlandes de fleurettes avec des motifs d’acanthes annonçaient les premières tendances du néoclassicisme. Sur un même meuble il réalisait avec bonheur, l’union de deux styles différents. A côté de ses oeuvres luxueuses on peut mentionner des meubles plus sobres, mais toujours aussi élégants, sculptés d’une large coquille, meubles destinés à une clientéle privée. Tout le mobilier qu’il a produit témoigne d’ une immense noblesse et d’une maîtrise exceptionnelle. A sa mort en 1776, sa femme continuera son activité et restera fournisseur du Garde Meuble royal jusqu’en 1784.

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          Fils d’Antoine Foullet, Pierre-Antoine Foullet, ébéniste marqueteur, gagne ses lettres de maîtrise en 1765. Il commence à travailler dans l’atelier paternel rue du Faubourg-Saint-Antoine mais après un dépôt de bilan en 1769, il reprend son activité rue de Charonne où il restera jusque vers les années 1780. On ignore s’il a collaboré avec son père mais sa production abondante, principalement composée de commodes s’apparente étroitement à une commode de style Transition, conservée au musée de Stockholm et portant l’estampille d’Antoine Foullet.
Ces commodes, vu le nombre important d’exemplaires produits ont certainement du avoir un véritable succès et sont très facilement reconnaissables. Elles sont toutes décorées de pilastres mettant en relief un large ressaut central orné de médaillons ovales marquetés de vases fleuris, de guirlandes, de scènes galantes, de colonnes antiques supportant des pots à feu... Une très riche ornementation de bronzes leur donne un caractère luxueux. Outre ses commodes, particulièrement typées, Pierre-Antoine Foullet a produit des meubles très divers tels des encoignures, des tables à écrire et des bureaux de style Louis XV, Transition ou Louis XVI, ouvrages plus classiques mais toujours d’une très grande qualité de fabrication.

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          Antoine Foullet obtient ses lettres de maîtrise en 1749 et devient juré de sa corporation en 1756. Il s’établit rue du Faubourg Saint-Antoine et se spécialise dans les boîtes de pendules d’ébénisterie et de bronze. Il produit des gaines de régulateurs conçues en bois des Indes et ornées de bronzes fondus. A partir de 1752 il collabore étroitement avec Jean-Joseph de Saint-Germain, fondeur parisien très réputé dans la réalisation des caisses de pendules.
Cependant Antoine Foullet ne semble pas s’être limité à ce genre de production. En effet, le musée de Stockholm conserve une commode de style Transition portant son estampille. Ce meuble s’apparente à toute une série de commodes signées, par contre, par son fils Pierre-Antoine Foullet, ce qui laisserait supposer que les deux hommes auraient travaillé ensemble et que le fils se serait inspiré de la première oeuvre de son père pour tous ses futurs travaux d’ébénisterie.

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          Louis Foureau s'établit rue du Faubourg-Saint-Denis où il travailla pendant plus de trente ans et se spécialisa dans les meubles en vernis européen imitant les laques de Chine à fond noir. Ses meubles, principalement de style Transition ou Louis XVI, classiques, aux proportions élégantes, sont décorés de paysages chinois, de pagodes, d'animaux ou de diverses scènes inspirées de l'Extrême Orient. On peut signaler également quelques jolis ouvrages ornés de marquetterie.

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          François Franc installa son atelier rue de Charenton où il exerça jusqu'à la Révolution en travaillant pour des marchands-merciers. Sa production est bien conçue, de ligne sobre, faite de placage de bois de rose de bois de violette ou d'amarante. On peut mentionner des secrétaires de style Louis XV à doucine, au galbe élégant, encadrés de filets de bois clair, des bureaux Louis XVI en bois de rose ou d'amarante avec des encadrements à grecques.

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          Fils d'un maître menuisier, Jean Baptiste Fromageau né vers 1725, installa son atelier rue Traversiére avant de s'établir rue du Faubourg Saint-Antoine. L'almanach Dauphin mentionne sa maison comme l'une des plus importantes de Paris. Sa production abondante est d'un trés grande diversité. Il se spécialise aussi bien dans l'ébénisterie de luxe que dans la simple menuiserie. On peut citer des secrétaires, des bureaux à pente, des buffets, des bibliothéques, des armoires, des tables....mais surtout de trés nombreuses commodes aussi bien de style Régence, Louis XV, Transition ou Louis XVI. Il utilise trés peu le bronze, généralement que pour les entrées de clefs, et orne ses productions de marquetteries souvent à fleurs ou à branchages dessinées de façon élégante et précise. Il cessa son activité en 1777, se retira quelques temps à Versailles avant de revenir à Paris où il tint, en 1781, l'Hôtel de Russie, rue de Richelieu.

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